La police irlandaise a procédé, il y a quelques jours, à une enquête avec Mehdi Harat, un chef connu des rebelles libyens, qui a occupé le poste de vice-président du conseil militaire de Tripoli, après que le domicile de ce dernier à Dublin en Irlande, ait été dévalisé et d'importante sommes d'argents en euros découvertes. Selon le Sunday World, dans son édition d'hier, Mehdi Harati, qui possède la double nationalité irlandaise et libyenne, aurait pris part au commandement des rebelles libyens lors de la bataille de Tripoli, en qualité d'adjoint de l'émir de l'ex Jamaâ des combattants libyens, Abdelhakim Belhadj. La maison de Mehdi à Dublin aurait fait l'objet d'un vol par des membres d'un gang irlandais qui se serait emparé de bijoux de valeur en plus de €200.000 qui étaient cachés dans la maison, suscitant des doutes sur l'origine de cet argent et sur le fait de les avoir cachés au domicile au lieu de les déposer dans une banque. Selon le journal, Harati aurait informé les services de sécurité irlandais, dès qu'il a été informé par son épouse. Ces derniers ont alors entamé une enquête et l'ont interrogé sur l'origine de l'importante somme d'argent trouvée dans son domicile. C'est alors que le chef des rebelles libyens annonce, à la surprise de tous, que l'argent était un don des services de renseignements américain (CIA). Harati a reconnu que les 200.000 euros volés dans son domicile, en coupure de 500 Euros étaient cachés dans une boîte et qu'il les avait reçus des services secrets américains qui soutenaient les rebelles libyens, selon ses dires. Harati a reconnu lors de l'interrogatoire que lors du vol dans son domicile, il se trouvait à l'étranger en tournée dans plusieurs pays dont la France et les Etats Unis. Cette affaire, ou plutôt ce scandale, terni l'image des combattants libyens et suscite le doute quant aux relations qu'entretenaient certains de leurs leaders avec les services de sécurité étrangers.