Les violents affrontements qui ont opposés la police à des manifestants réclamant la chute du pouvoir militaire depuis trois jours en Egypte ont fait 20 morts, la majorité au Caire, selon un responsable d'une morgue au Caire. Les violents affrontements qui ont opposés la police à des manifestants réclamant la chute du pouvoir militaire depuis trois jours en Egypte ont fait 20 morts, la majorité au Caire, selon un responsable d'une morgue au Caire. Plus d'une dizaine de corps sont ceux de personnes tuées dans des circonstances n'ayant aucun lien avec les affrontements sur la place Tahrir, selon ce responsable. De son côté, le ministère de la Santé a fait état de 22 décès et de centaines de blessés. Les heurts qui ont durés trois jours, se sont poursuivis lundi matin entre la police qui tirait des grenades lacrymogènes sur des centaines de manifestants répondaient en jetant des pierres. Les manifestant son répartis en petits groupes sur la place et aux alentours. Ces affrontements surviennent à une semaine du début des premières élections législatives, prévues le 28, depuis la chute du président Hosni Moubarak, poussé au départ par une révolte populaire. Les manifestants exigent la fin du pouvoir militaire qui s'est installé depuis la chute de Moubarak. Les manifestants visent en particulier le maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et premier dirigeant du pays.