Mme Nouara Saâdia Djaâfar, ministre déléguée, chargée de la Famille et de la Condition féminine, qui a inauguré les travaux devant les participantes de 15 pays arabes, a annoncé la création d'une commission permanente pour les jeunes. Par ailleurs, la directrice générale de l'OFA, Mme Wadouda Badrane a déclaré, lors d'un point de presse, que cette réunion du Haut conseil de l'OFA a été précédée d'une réunion du Conseil exécutif de l'Organisation pour examiner l'application du plan (2008-2012) de promotion du rôle de la femme, à travers les différents projets retenus dans l'ensemble des pays membres de l'OFA. Cette dernière est la seule habilitée à adopter les recommandations du Conseil exécutif de l'organisation. Les recommandations visent, selon Nouara Djaâfar, à renforcer les capacités des femmes. Le prochain congrès de l'OFA, a annoncé la ministre déléguée, aura lieu fin 2012 ou début de 2013 et a pour slogan : « L'entreprise et l'avant-garde des travaux des femmes dans le monde arabe : maîtrise et développement ». Ce congrès, ajoutera la ministre, « a pour objectif de faire connaître la capacité des femmes entrepreneurs puisque les dispositifs d'insertion comme l'Angem et l'Ansej ont donné l'occasion aux femmes de créer leurs propres entreprises ». Rabéa F. Elles ont dit : Mme Chadia El-Ghirani Chef du service des affaires de la femme au ministère marocain du Développement social et de la Solidarité « Le Maroc compte renforcer, à travers cette 5e session, la coopération et la collaboration effective entre les membres du monde arabe pour raffermir les droits de la femme. La coordination consiste à faire en sorte d'avoir une vision commune, particulièrement sur les projets tracés par l'OFA dans le domaine de la recherche sur les droits de la femme, ensuite communiquer tout ce qui se fait au Maroc dans le domaine législatif (code de la famille, code pénal) pour asseoir l'égalité des genres. » Mme Sonia Abassi Directrice de la coopération internationale au ministère tunisien de la Femme et de la Famille « En Tunisie, la femme a joué un rôle très important dans le mouvement syndical et dans les manifestations. Après les élections, peu d'acquis ont été réalisés. Juste trois femmes dans le gouvernement. Notre rôle est de renforcer la présence de la femme sur les plans économique et politique. Avec l'OFA, il faut renforcer davantage les études comparées. » Mme Naïma Tahar Directrice de l'information au ministère libyen des Affaires sociales « Le monde entier a senti qu'on existait seulement sur le papier. La femme libyenne a énormément souffert de la marginalisation. Le 17 février 2011, elle a porté les armes, assisté les blessés. Actuellement, la femme libyenne voit l'avenir avec optimisme. Elle a la capacité de construire une société libre pour vivre dignement. Concernant l'OFA, je ne souhaite pas que les Libyennes soient une simple statistique électoraliste. » R. F.