Les employés des unités de la Banque de développement local (BDL) implantées à l'échelle nationale, ont tenu, hier, leur conférence nationale au siège de la mutuelle des travailleurs de Zéralda. Pour lutter contre ce qu'ils qualifient de « hogra », le personnel en question a tiré la sonnette d'alarme. Leur première revendication a porté, essentiellement, sur le renouvellement ou la création d'un nouveau Conseil syndical d'entreprise (CSE) qui a été gelé en 2011 par M. Rachid Faïzi, SG de la Fédération nationale des banques et assurances (FNBA) qui a procédé au retrait de confiance à l'ancien responsable du CSE. Une décision qui n'a pas été du goût du personnel de la BDL. Seules les sections syndicales des directions régionales assurent actuellement, leurs fonctions. Selon M. Haddoum, SG de la section syndicale de la direction régionale d'exploitation d'Alger, l'ensemble du personnel de la BDL demande à voir le bilan de l'ancien Conseil avant de reconduire le CSE et de procéder à l'élection d'un nouveau SG. Dans ce contexte, le même responsable a appelé l'assistance à un vote en toute transparence, conformément au règlement intérieur de la BDL qui stipule dans ses articles 123 et 124 que la conférence doit élire pour une période de trois ans un Conseil qui devra, à son tour, désigner un bureau, puis un secrétaire général et ce, en présence du secrétaire général chargé de l'organique de la centrale de l'Union générale des travailleurs algériens et celui de la Fédération des banques et assurances. Pour sa part, M. Smaïl, secrétaire général chargé du social au niveau de la BDL de Ouled Fayet, a souligné que la conférence en question doit déboucher sur des négociations relatives au renouvellement du Conseil syndical dont la mission est de prendre en charge les doléances de l'ensemble du personnel de la BDL à l'échelle nationale par l'intermédiaire des différentes sections. Selon lui, le personnel de la BDL a dressé une plate-forme de revendications qui sera présentée au prochain secrétaire général du Conseil syndical d'entreprise en vue d'améliorer les conditions de travail au sein de leurs entreprises. En effet, les travailleurs ont fait part, hier, de l'absence de centres de repos affiliés à la BDL et aussi d'un centre médical pour prendre en charge le personnel ainsi que les ascendants sur les plans médical et sanitaire. La mauvaise gestion des œuvres sociales, le reclassement (suivi professionnel), l'absence de formation et d'encadrement spécialisé et l'augmentation des salaires pour être au diapason des autres institutions financières, sont les principales revendications des employés de la BDL. Pour rappel, l'unité siège d'Alger (BDL) a observé un débrayage de cinq jours, le 5 janvier 2011 qui a été suivi à 70%. Cette action a été menée par l'ensemble du personnel en solidarité avec leur collègue qui a tenté de s'immoler par le feu à cause d'une requête qui n'a pas été prise en considération.