Le conflit opposant les secrétaires généraux des conseils syndicaux des 11 réseaux de la CNEP Banque au secrétaire général de l'entreprise s'enlise. Les contestataires recourent à la justice. Ils rejettent en amont et en aval les résultats de la conférence nationale tenue le 28 juin dernier qui, selon eux, n'a pas eu lieu. «M. Faïzi a établi un faux procès-verbal», selon les 11 secrétaires généraux. Mais pas seulement, les syndicalistes qui attendent le verdict quant à la validation ou non du premier PV sont outrés à cause de l'existence d'un autre PV portant sur la même conférence et dont le contenu est différent. «Les deux PV sont falsifiés. En plus de la falsification du contenu, le deuxième PV affiché jeudi dernier est antidaté», dénonce M. Habib, secrétaire général du syndicat du siège social, soulignant que le quota d'Alger est supprimé dans le deuxième PV. Les 11 syndicalistes reviennent de nouveau à la charge ; ils interpellent le premier responsable de l'UGTA sur les «dépassements» du secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs des banques et assurances. «Nous venons de lire avec grande surprise et étonnement une correspondance signée par le secrétaire général de la fédération datant du 7 août 2011, adressée à notre PDG, par laquelle il s'ingère dans les affaires internes de la CNEP Banque», lit-on dans une correspondance adressée à M. Sidi Saïd. D'après le contenu de cette missive, le secrétaire général de la fédération a désigné Lakhlef Saïd et Besbès Abdelkader en qualité de représentants légaux des travailleurs au sein du conseil d'administration. Ce que les syndicalistes qualifient d'«ingérence», rappelant que le SG de l'entreprise doit être élu par les travailleurs.