Contre toute attente, le stade Omar-Hamadi a échappé à la sanction du huis clos. La commission de discipline de la LFP, réunie hier, s'est contentée d'infliger à l'USMA, au même titre que la JSK, une amende de 40.000 DA pour jet de fumigènes. Pourtant, samedi dernier, lors du 8e de finale ayant opposé les deux clubs, le match a connu un arrêt de quelques minutes afin de soigner le portier kabyle, Asselah, ce dernier ayant été atteint à la tête par un projectile balancé à partir des tribunes usmistes. Les images de la TV en attestent. Dans ce cas, le règlement est clair puisque l'article 69 du code disciplinaire de la LFP, alinéa 2, prévoit une sanction d'un match à huis clos assortie d'une amende de 60.000 DA pour le club dont le public est responsable de jet de projectiles entraînant des dommages physiques. Dès lors, des questions s'imposent : pourquoi le referee Zouaoui n'a-t-il pas mentionné ce jet de projectile dans son rapport ? Que faisaient le 4e arbitre et le délégué du match ? La commission de discipline de la LFP peut-elle recourir à la vidéo pour réparer cette injustice comme cela se fait ailleurs ? En attendant, le grand perdant dans cette affaire reste la JSK sachant que le prochain match de championnat (24e journée) de l'USMA à domicile est prévu dans deux semaines face à cette même équipe des Canaris.