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« Ce qui se passe à la FAHB est unique dans les annales »
Handball - Les clubs grévistes et les membres exclus du BF à Horizons
Publié dans Horizons le 13 - 03 - 2012

Trois des meilleurs clubs algériens, en l'occurrence le GS Pétroliers, le HBC El Biar et le MC Saïda, refusent de prendre part au championnat national suite aux modifications apportées au système de compétition. En visite, hier, à Horizons, les représentants des clubs grévistes ont une nouvelle fois réclamé le départ de Habib Labane, SG de la FAHB. En compagnie de Fouad Hirèche et Si Hmida Belkacem, deux des sept membres fédéraux exclus, Djaffar Belhocine, Reda Zeguili et Achour Hasni représentant le GSP, et Bechkour Karim représentant le HBC El-Biar, ont une fois de plus dénoncé la gestion de la FAHB. Ils estiment que la fFédération prend des décisions, pour le moins, abusives. Ces derniers ont relevé plusieurs infractions de la FAHB à la réglementation.
L'EXCLUSION DES MEMBRES FEDERAUX, PREMIERE TRANSGRESSION
Visiblement déçu par la situation dans laquelle se trouve le handball algérien, Fouad Hirèche a tenu à rappeler en premier lieu que la Fédération, en tant qu'instance, se compose de 15 membres élus (12 membres de l'AG et 3 de la liste du MJS). Maîtrisant parfaitement les règlements, celui-ci enchaînera : « Le président de la fédération est le premier responsable de cette instance. Le directeur technique national est le numéro 2, le secrétaire général arrive en troisième position. Ainsi les prérogatives de tout un chacun sont définies. Par ailleurs, la réglementation stipule qu'en marge des élections du bureau, une seconde liste de membres suppléants est votée pour faire face aux éventuelles défections. Ce qui n'a pas été fait, puisque les membres du bureau fédéral suspendus n'ont pas été remplacés en fonction des statuts de la FAHB. Les quatre suppléants n'ont pas été élus par l'assemblée générale ».
Dans le même ordre d'idées, Si Hmida Belkacem a signalé que « trois des membres suppléants actuels ont fait l'objet d'une suspension de 2 ans pour corruption avérée. Le président et ses collaborateurs les ont réintégrés sans passer par les élections. Dans ce cas, le fonctionnement de la fédération est en lui-même non réglementaire ». Revenant sur les raisons de l'éviction des sept membres, Hirèche dira : « Le 23 mai 2011, le président de la fédération a été destinataire d'une pétition de la part des membres du bureau fédéral en question relevant les incohérences dans la gestion de la fédération. La réaction du président de la FAHB arrive le 26 mai, avec la décision d'organiser l'AGO en un temps record. La date fut arrêtée pour le 3 juin, alors que les règlements précisent qu'il faut informer les membres de l'AG et leur faire parvenir tous les documents nécessaires 15 jours avant la tenue de l'assemblée. Le 29 mai, les auteurs de cette pétition ont saisi le directeur des sports au MJS, Kennouche, pour s'opposer à la tenue de cette AGO. Malgré cela, l'assemblée générale ordinaire de la fédération a eu lieu sans la présence des sept membres du bureau, qui ont été exclus trois jours plus tôt. Les responsables de la FAHB ont évoqué les absences répétées pour justifier leur décision d'exclusion ».
Avant de clore ce chapitre, Hirèche est revenu sur l'organisation du tournoi play-off cadet 2011 pour soulever les carences de la Fédération. « Les play-off se sont déroulés à Oran. Ce tournoi a été très mal organisé. D'autre part, de graves incidents ont émaillé cet évènement qui devait être une fête. Le président de la ligue d'Oran, membre du club d'Arzew, a qualifié son équipe à ce tournoi final sans passer par les tours préliminaires. Ses joueurs étaient à l'origine de bagarres. Une semaine avant la phase finale du championnat, les joueurs d'Arzew se sont distingués une fois de plus par leur agressivité. Des joueurs devaient écoper de suspensions pour fautes graves. Or, la commission n'a pas fait son travail pour leur permettre de disputer la demi-finale face au HBC El Biar. Battus par les jeunes joueurs Algérois, le club d'Arzew n'a pas trouvé d'autre moyen pour exprimer sa déception que de s'en prendre aux vainqueurs. Résultat : pas moins de six blessés graves dans les rangs du HBC El Biar. Présent dans la salle, le président de la Fédération, qui a d'ailleurs rendu visite aux blessés à l'hôpital, a promis de sévir. L'autre équipe qualifiée, à savoir Rouiba, a refusé de disputer la finale par solidarité avec le club d'El Biar. Celle de Skikda a refusé quant à elle la médaille de la troisième place.
La décision a été de suspendre six joueurs pour une année de club d'Arzew ainsi que leur entraîneur. Notre surprise fut grande de les voir disputer le week-end dernier la coupe d'Algérie à Aïn Benian contre un club de l'Est du pays. Pire encore, la féderation a décidé d'octroyer d'office le titre au club Larba (Alger), en le forçant à accepter le trophée le mois de novembre dernier. Par ailleurs, le président de la ligue de Batna, chargé d'abriter le tournoi play-off juniors, a écopé d'une suspension de deux ans pour des incidents qui ne se sont jamais produits, dans une compétition où l'organisation a connu un franc succès. Le drame dans toute cette histoire est que le président de la commission de discipline qui a décidé de la sanction de M. Yamani se trouve être le président de la ligue de football de Tizi Ouzou ». Relayé dans ses propos, Belhocine, visiblement outré, a tenu à exprimer son désarroi. « Je plains le président de la fédération », dira-t-il. Pour sa part, Hmida Belkacem a exprimé lui aussi sa déception après son exclusion du bureau fédéral. « La commission de discipline a statué sur mon cas, alors que ceci n'est pas de son ressort. Cette commission n'a pas le droit de convoquer un membre du bureau. D'autant plus que les raisons invoquées sont infondées. On me reproche de m'exprimer dans la presse nationale. »
LA FORMULE DE COMPETITION, SOURCE DU CONFLIT
Evoquant le conflit avec la FAHB, Djaffar Belhocine, manager général du GSP, a indiqué que « la situation est toujours au point de départ ». L'ancien international a qualifié la formule de compétition de « non fiable ». Il a précisé que le changement de la fiche technique a été inconcevable, puisqu'il intervient à seulement trois semaines du coup d'envoi du championnat. « On a saisi la fédération à maintes reprises quant à l'utilité du changement de la fiche technique. Il y avait une fiche établie et validée par la dernière AGO avec 14 clubs en division une. A la mi-septembre, on a reçu une autre fiche avec une nouveau système et 20 clubs. On a affiché notre désapprobation par rapport à cette formule. Les responsables de la FAHB disent qu'ils ont la majorité des clubs avec eux. Comment peut-on parler de majorité alors que six équipes ne méritent pas de figurer parmi l'élite. Les statuts des clubs n'ont pas été respectés. Le comble est qu'il y a même une équipe qui s'est qualifiée au play-off avec zéro point au compteur ». Dans le même cadre, Fouad Hirèche explique : « La modification d'une formule ne peut se faire à quelques jours du début de la compétition. Même si les textes n'abordent pas le détail des délais à respecter entre l'adoption d'un système de compétition et son application, mécaniquement, celui-ci ne peut intervenir que la saison d'après. Tout changement de système de compétition doit être proposé par le BF et adopté par l'AGO. Il n'y a qu'une assemblée ordinaire par an. Celle-ci se tient à la fin de chaque exercice. Lors de cette AG, on aborde le volet compétition. On revient sur la fiche technique de la saison écoulée pour évoquer les équipes reléguées et les promues, entre autres. Comme c'est une assemblée de bilans, on ne peut parler de l'année à venir. Il était prévu qu'il y ait quatre relégables. De la 13e à la 16e places. Deux clubs accèdent de la division 2 en division 1 ». Pour sa part, Reda Zeguili a affirmé que les entraîneurs n'ont pas été sollicités. « Le collège technique est composé de coaches nationaux On ne nous a pas associés ». Dans la même optique, Fouad Hirèche a rappelé que les responsables de la FAHB n'ont pas voulu nommer de DTN pour avoir la mainmise sur le volet technique. « Dans cette fédération, qui s'occupe du technique ? Comment se fait-il que cette tâche soit dévolue au secrétaire général de la FAHB ? Le MJS a une part de responsabilité par rapport À ce point précis ». Concernant ce chapitre, Belhocine a révélé que ce problème a été soulevé par les clubs contestataires. « Le ministère nous a répondu qu'il sera mis en place dans 10 jours. Le comble est que suite à notre action, toutes les fédérations ont été dotées d'un collège technique. Ce qui n'est pas le cas pour le handball ».
Enumérant les incohérences de la formule de compétition, Si Hmida Belkacem a rappelé que « chaque week-end quatre clubs se trouvent exempts. Cela prouve que ce système n'a pas été réfléchi ». Pour ce qui est du nombre de clubs rajoutés, Hirèche a révélé que 40 ont été rajoutés en trois ans. Il a pris comme référence le guide du handballeur. « En 2008, il a été établi le guide du handballeur. Le ministre s'est engagé à donner aux clubs des moyens très importants. Mais, au préalable il fallait revoir à la baisse le nombre d'équipes. Pour cela, il fallait diminuer chaque année 2 clubs pour en arriver à 8 en D1 et en D2 lors de l'exercice 2012. Mais c'est le contraire qui a été fait. Avec son nouveau système de compétition, l'actuel bureau de la FAHB a augmenté le nombre de clubs. En additionnant, cela nous donne, entre la première et la seconde divisions, 40 clubs rajoutés et non 4 ». A propos de la préoccupation des « 3 », Belhocine dira que le seul souci est le niveau du handball. « On n'attend aucun poste au niveau de la fédération. On réclame le départ de Habib Labane. Il est la tête pensante de toute cette mascarade. Il parle toujours au nom de la fédération ». Au sujet du MJS, l'ancien sélectionneur national estime que la tutelle a une grande part de responsabilité. « Le MJS a une grande responsabilité. Le ministère aurait dû mettre une fois pour toutes fin a cette situation. C'est la tutelle qui donne les subventions. La fédération a eu 17 milliars de centimes pour une saison. Cependant, on termine la saison avec des dettes. J'aimerais connaître les conclusions du rapport du SG du MJS par rapport à la gestion de la fédération ». De son côté, Hirèche a mis en exergue le décret exécutif 05-405 relatif à la gestion et aux relations avec la tutelle. « Il y a deux aspects, à savoir la gestion de la fédération et l'utilité publique. Ils ont introduit les fédérations dans la catégorie de l'utilité publique. La FAHB a mis en conformité ses statuts en prenant en considération cet aspect. De ce fait, le MJS a un œil dans les affaires de la fédération ». Au sujet de la fiche technique de la formule de compétition, Belhocine revient au système de compétition en enchaînant : « Avec 12 équipes, on se plaignait déjà du niveau. Il y avait même un écart énorme entre les équipes d'une même division. Lorsqu'on est passé à 16 équipes, il y avait 4 ou 5 qui jouaient les premiers rôles. Les autres étaient loin du niveau. De plus, il n'y a pas un nombre suffisant de handballeurs pour jouer un championnat de D 1 avec un bon niveau ». Pour ce qui est de l'élévation du niveau, le premier responsable du volet technique du GSP s'est demandé comment le sélectionneur national n'a pas convoqué des joueurs disputant l'actuel championnat. « Il est tellement faible qu'il n'intéresse plus le coach national ». Evoquant l'avis de Salah Bouchekriou par rapport au nouveau système de compétition, Si Hmida Belkacem s'est montré déçu. « A l'issue d'une réunion du BF au cours de laquelle le nouveau système de compétition a été évoqué, Bouchekriou m'a appelé pour exprimer son étonnement. Pourtant c'est en sa présence que la première fiche a été établie.
En fin de compte, il a admis que que l'essentiel pour lui est de ne pas chambouler le programme de l'EN », a-t-il déploré. Karim Bechkour, le coach du HBC El-Biar, a indiqué que cette formule n'a aucun objectif concernant le volume de compétition. « L'année dernière, la D1 était composée de 16 équipes. On a joué 22 matches, la finale de la coupe d'Algérie y compris. Cette saison, on devrait jouer en tout 16 rencontres avec 20 équipes. C'est contradictoire. Et tant qu'il n'y a pas de relégation, il n'y a ni enjeu ni motivation ». Pour appuyer ses dires, Belhocine s'est référé à la formule du championnat à six équipes durant les années 80. « On jouait deux fois en aller-retour. Chaque équipe disputait 20 matches. On devait attendre la dernière journée pour connaître le champion. En coupe d'Algérie, le tirage au sort était dirigé. Cela permettait d'avoir en quarts de finale des matches de haut niveau », dit-il. Cette formule s'est répercutée positivement sur le niveau de l'équipe nationale, selon Belhocine. « On avait 50 joueurs sélectionnables. Lorsqu'on organisait le tournoi du 1er novembre ou celui du 24 février, il y avait deux sélections nationales A et B. D'ailleurs, le match qu'appréhendait Derouaz était celui qui opposait les deux EN », fait-il savoir.
LES CLUBS EXCLUS DE LA COMPETITION CONTINENTALE
Concernant l'absence des clubs algériens aux championnats d'Afrique des vainqueurs de coupe, Belhocine a parlé d'une politique de déstabilisation qui sévit depuis l'application de cette formule. « Ils sont allés jusqu'à interdire la participation de nos clubs (filles et garçons) en coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe. Pis, le HBC El-Biar a confirmé sa présence. Hélas, la FAHB n'a pas transmis la correspondance à la Confédération africaine. Pour ce qui est de la déclaration de Djouad, elle concernait uniquement les garçons, suite aux incidents de la dernière édition où le GSP a été lésé. En sus, il n'y a pas eu un écrit de sa part signifiant le forfait du GSP aux prochaines compétitions africaines », dira-t-il. Dans le sillage, Si Hmida a rappelé que Mansourou Aremou, président de la CAHB, est venu en Algérie suite aux déclarations de Djouad. « Un geste qui reflète la valeur du handball algérien sur le continent ». Très remonté, Belhocine enchaîne : « Le dialogue avec la fédération ne fera pas avancer les choses ». Bechkour, quant à lui, estime que la FAHB a surdimensionné le problème. « Nous empêcher de prendre part à une coupe d'Afrique a affecté mes troupes. Ils étaient abattus, d'autant plus que l'événement est retransmis en direct sur Nesma. ». Sur ce point, Hirèche a signalé que « la chaîne tunisienne a regretté l'achat des droits en l'absence des clubs algériens, tout comme le sponsor officiel de Nesma, à savoir Djezzy ».
Par ailleurs, il n'a pas tari d'éloges les joueurs des équipes grévistes. « Ils ont une moralité et un fort caractère en supportant cette situation et en assumant jusqu'au bout leur engagement. Il y a trois mois, Aït Mouloud a donné le feu vert aux athlètes des clubs boycotteurs de signer ailleurs. Son offre a été refusée », dit-il. Parlant du préjudice financier subi par les clubs en question, Belhocine dira : « C'est aussi coûteux que quand il y a une compétition. Cela dit, si on a fait une saison blanche, c'est pour une cause juste. Si on devait jouer l'année prochaine en seconde division, on fera en sorte que le championnat nous sert de tremplin pour leur montrer qu'ils ont tort ».
Pour ce qui est de la démarche que comptent entreprendre les « trois », ainsi que les membres exclus du BF, Hirèche précisera que c'est le tribunal arbitral sportif (TAS) qui se chargera de l'affaire. « J'ai appris que le HBC El-Biar a déjà déposé son dossier. Les textes du TAS sont clairs. Ses membres sont des gens intègres. » Selon le coach d'El-Biar, le depart de Habib Labane permettra de régler ce conflit.
L'EN OTAGE DE LA SITUATION
Quant à l'équipe nationale, appelée à jouer le tournoi préolympique, Belhocine a saisi l'occasion pour rappeler que « ce sont les clubs qui avaient appelé à l'arrêt du championnat et ce, afin de permettre à l'EN de se préparer dans la sérénité en prévision de la CAN 2012. Le MJS a pris en considération cette proposition. On n'a de leçons à recevoir de personne en matière d'intérêt national ». Pour Bechkour, les joueurs du GSP où du HBC El-Biar ont démontré toute leur classe lors de la dernière CAN. « On a essayé de mettre nos capés loin de cette situation conflictuelle. On a mis nos joueurs à la disposition de l'EN.
D'ailleurs, c'étaient les plus sollicités par le sélectionneur national et non les joueurs de deuxième ou de troisième division française », confie-t-il. Belhocine n'a pas oublié de rappeler un point d'éthique a Bouchekriou : « Le sélectionneur national convoque nos joueurs par téléphone. Normalement la convocation doit parvenir au club. Pour son dernier regroupement, il a convoqué 6 joueurs du GSP et 3 autres du HBC El Biar. Sachant que les joueurs en question manquent de compétition, il aurait dû se rapprocher des staffs techniques de leurs clubs respectifs pour avoir une idée sur leur forme actuelle. Pire encore, il a demandé l'avis des joueurs sur notre jeune portier Benmeni Abdellah, alors qu'il aurait dû nous solliciter en tant que techniciens, avant de le sélectionner. Surtout qu'il ne l'a jamais vu jouer ».
LES CLUBS SONT-ILS EXCLUS DE LA COUPE D'ALGERIE ?
Au sujet de la coupe d'Algérie, Belhocine a souligné que c'est une compétition différente où les « trois » prennent part. « Le HBC El-Biar a rencontré Tissemsilt en 1/16e de finale, alors que le MCS a affronté El Harrouch au même tour.
Aux 1/8e de finale, ils n'ont pas programmé les matchs des 3 clubs qui boycottent le championnat. Ils ont prétexté cela par le stage de l'EN. Pour le GSP, ça peut se justifier parce qu'il y a eu un match rejoué entre Ouargla et Boufarik. Pour les deux autres, on pouvait programmé leurs matchs. D'autant plus que le 16 mars, il y aura les 1⁄4 de finale. Sera-t-il possible pour les 3 clubs de jouer leurs matches alors que cette période coïncide avec les stages de l'EN ? C'est une exclusion qui ne dit pas son nom. Ça vous donne une idée sur leur gestion », estime-t-il.
LE CONFLIT LABANE-BELHOCINE
Concernant son éviction de la commission « méthode et entraînements » de la Fédération internationale (IHF), Belhocine dira que Labane a été derrière son départ. « Le problème remonte à janvier 2011, après le mondial organisé en Suède. Il ne m'a pas transmis les convocations pour assister aux réunions de cette commision, sachant que le courrier passe par la fédération. Cette histoire d'absences répétées a été montée de toutes pièces. Je vous informe que je ne me suis absenté qu'une seule fois, et mon absence était justifiée. J'étais présent avec la commission technique des championnats d'Afrique 2010. D'ailleurs, le Koweïtien Nasser Abou Marzouk, président de la commission, n'a jamais fait de rapport quant à mes absences. Sous prétexte de ne pas faire perdre à l'Algérie une place importante au sein de cette commission de l'IHF, Labane s'est porté candidat pour me remplacer », a-t-il rappelé.
LES JOUEURS MAINTIENNENT LEUR ENGAGEMENT
Achour Hasni, joueur du GSP, est déçu par la tournure qu'ont prise les événements. « On est habitués au rythme de la compétition. Cette saison est particulière pour nous. Il n'y a malheureusement pas de challenges officiels. En dépit de cela, on reste professionnels. On s'entraîne le plus normalement du monde. On dispute des matches amicaux. Ceci ne remplace, certes, pas la compétition officielle, mais ça nous permet tout de même de rester actifs. On reste solidaires avec nos clubs respectifs », dit-il. Dans le cas d'une rétrogradation, l'ancien international a signalé que les joueurs font confiance à leurs responsables. « Quoi qu'il en soit, on restera fidèles à notre club », a-t-il confié.


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