Au sujet des relations Algérie-Union européenne (UE), M. Medelci a indiqué que les deux partenaires se sont engagées à accélérer la conclusion de l'accord stratégique énergétique et celui du report du démantèlement tarifaire prévu par l'accord d'association. « Nous sommes convenus de faire le maximum d'efforts pour que ces deux accords puissent être signés dans les prochaines semaines », a déclaré M. Medelci. Sur un autre registre, M. Mourad Medelci note que le dialogue politique entre l'Algérie et l'UE a connu des avancées substantielles. « Le dialogue politique est aujourd'hui une réalité basée sur un mécanisme que les deux parties ont mis en place l'année dernière et qui fonctionne bien ». Pour lui, « ce dialogue politique a pris un peu plus d'ambitions, puisque depuis un peu plus de deux mois, nous avons engagé des discussions exploratoires sur la perspective d'une intégration de l'Algérie à la politique européenne de voisinage, si toutes les conditions étaient réunies ». Sur ce sujet, M. Füle a relevé l'intérêt exprimé par l'Algérie, ajoutant que « nous avons convenu ensemble d'établir un plan d'action permettant à l'Algérie de participer à cette politique de voisinage ». Interrogé sur les récentes déclarations du Premier ministre marocain concernant la relance de l'Union maghrébine selon lesquelles « il n'y a pas un signal clair de la part de l'Algérie pour consolider les relations entre les pays du Maghreb arabe », M. Mourad Medelci a indiqué au sujet du projet de l'uUnion maghrébine que cette ambition n'est pas théorique « mais repose sur une forte volonté politique des cinq pays concernés ». « Il existe plusieurs signaux clairs » de la volonté des cinq pays à construire l'Union maghrébine, a-t-il affirmé, ajoutant que ces signaux sont clairs et « vérifiables ».