Le Commissaire européen à l'élargissement et à la politique de voisinage, Stefan Füle, en visite à Alger de deux jours a eu des entretiens avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le Commissaire européen à l'élargissement et à la politique de voisinage, Stefan Füle, en visite à Alger de deux jours a eu des entretiens avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci. C'est la troisième visite de ce responsable européen en Algérie. Il a tenu une séance de travail en présence des membres des deux délégations dans les domaines de la coopération scientifique, technologique et technique par lequel un protocole d'accord a été signé par les deux parties. Au cours de sa conférence de presse, tenue conjointement, Mourad Medelci a déclaré qu'il s'agissait d'un « gage supplémentaire porteur d'ambitions plus importantes devant permettre à notre pays d'atteindre progressivement le degré d'émergence ». Quant aux réformes, L'Union européenne (UE) a exprimé, par la voix de Stefan Füle, son soutien aux réformes politiques engagées par l'Algérie pour « répondre aux aspirations légitimes du peuple ». Des réformes dira-t-il « essentielles à l'Algérie et nous sommes-là pour vous soutenir dans la mise en œuvre de ces réformes, qui visent à répondre aux aspirations légitimes du peuple algérien ». Ces réformes dira-t-il en substance « reflètent la volonté de changer les réalités pour la population algérienne ». Pour le commissaire européen, la mise en œuvre de ces réformes sont importantes pour renforcer la démocratie ainsi que les libertés. Mission d'observation des législatives, nouveau signe de confiance entre l'Algérie et l'UE La mission d'observation européenne qui sera dépêchée à l'occasion des élections législatives du 10 mai prochain, témoigne d'un signe de confiance entre l'Algérie et l'Union européenne (UE), a affirmé le commissaire européen à l'élargissement et à la politique de voisinage, Stefan Füle. « Un signe de confiance » que Stefan Füle apprécie plus particulièrement. Il a précisé que cette mission d'observation était « en cours de préparation ». Il est à signaler qu'un mémorandum d'entente sur cette mission devrait être signé mardi à Alger entre l'Algérie et l'UE. Concernant la politique européenne de voisinage, M. Füle a relevé l'intérêt exprimé par l'Algérie, ajoutant que « nous avons convenu ensemble d'étudier un plan d'action (...) pour permettre à l'Algérie de participer à cette politique (de voisinage). Cette politique est ambitieuse, elle donnera la possibilité aux pays du Sud de faire partie d'un espace économique commun », a-t-il souligné. Au sujet de la coopération régionale avec les pays du Maghreb, le commissaire européen s'est dit persuadé que cette coopération va ouvrir de « nouvelles perspectives et possibilités aux peuples de la région, ajoutant que l'UE souhaite encourager et aider une coopération régionale renforcée entre les deux rives de la Méditerranée ». Interrogé, d'autre part, sur la situation sécuritaire en Libye et dans la région du Sahel, M. Füle a exprimé la volonté de l'UE de « continuer à soutenir les pays de la région pour réaliser leurs attentes. Nous avons des accords pour assurer le désarmement des milices et intégrer les anciens insurgés pour rétablir la stabilité dans ce pays (Libye), tout comme nous nous concentrons sur la sécurité des frontières », a-t-il mentionné. Rappelant que l'UE a déjà établi des « programmes à moyen et long termes » pour aider la Libye, le commissaire européen considère que la stabilité de la région est très importante, mais le développement économique, social et politique « est tout autant important pour ces pays. Nous voulons créer une relation très forte, non seulement avec les autorités, mais avec les peuples », a-t-il poursuivi. Dialogue politique Algérie-UE: Avancée substantielle Pour Mourad Medelci, le dialogue politique entre l'Algérie et l'Union européenne connait des « avancées substantielles ». Il a en outre souligné que le dialogue politique basé sur un mécanisme mis en place par les deux parties fonctionne bien. Mourad Medelci, a affirmé lundi à Alger que le dialogue politique entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) a connu des avancées substantielles ces derniers mois. M. Medelci a ajouté que le dialogue politique entre Alger et l'UE « est aujourd'hui une réalité basée sur un mécanisme » que les deux parties ont mis en place l'année dernière et qui « fonctionne bien ». M. Medelci a souligné avoir « consacré », une partie des ses entretiens avec le responsable de l'UE « essentiellement à l'évaluation des relations entre l'Algérie et l'UE à différents niveaux ». Sur le plan économique, Mourad Medelci souhaite qu'il y ait davantage d'opérateurs économiques à investir en Algérie. Abordant la coopération institutionnelle entre l'UE et l'Algérie, M. Medelci a relevé la coopération financière qui « a bénéficié d'une facilitation de procédures depuis plus d'un an », a-t-il expliqué, relevant que « les administrations algériennes sont en train de l'assimiler », ce qui est pour le ministre « une excellente chose ». M. Medelci a encore souligné avoir examiné avec M. Füle, deux questions « qui font l'objet de négociations depuis plusieurs mois entre les deux parties », à savoir le démantèlement tarifaire et la coopération énergétique. Par ailleurs, le ministre a évoqué les législatives du 10 mai, soulignant avoir saisi l'occasion de sa rencontre avec le commissaire européen pour remercier l'UE de « couvrir les élections de 10 mai avec une mission d'observateurs. Nous sommes prêts maintenant à officialiser cette décision conjointe », a dit le ministre qui a évoqué la possibilité de signature, demain, d'un mémorandum relatif à cette question. Il a également souligné avoir saisi l'occasion pour « revenir sur le contenu des réformes » engagées par l'Algérie et les lois qui ont été promulguées il y a quelques semaines lors de ses discussions avec M. Füle. Il a également indiqué avoir eu un débat autour de la loi sur les associations avec le commissaire européen « pour clarifier le contenu de cette loi afin de lever tout malentendu et en particulier dissiper l'image que veulent donner certains à cette loi ». Il était question pour M. Medelci d'expliquer que la loi sur les associations « n'était pas une loi restrictive, et, comparativement à la loi précédente, au contraire, elle offrait plus de possibilités y compris de défense aux associations lorsque leur demande d'agrément n'est pas acceptée ». A son tour M. Stefan Füle a affirmé lundi à Alger que l'Union européenne maintenait son aide financière aux pays du Maghreb, malgré la crise économique. Mais, il n'a cependant pas précisé la destination de ces fonds, s'ils seront versés aux Etats ou aux sociétés civiles directement. En octobre 2011, M. Stefan Füle avait par ailleurs indiqué à Bruxelles que l'appui européen, qu'il soit matériel ou technique destiné aux pays du voisinage sera désormais fourni directement aux sociétés civiles au lieu des Etats. M. Füle a indiqué à ce propos que l'UE a décidé d'allouer des fonds supplémentaires à l'Algérie pour la soutenir dans les réformes qu'elle est en train de mener. Le Commissaire européen et Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l'UE) avaient décidé de mettre à la disposition de l'Algérie des fonds supplémentaires dans le cadre du programme Spring (Support partnership, reform and inclusive growth). Une décision dont il a fait part au ministre algérien des Affaires étrangères. Stefan Füle, a par ailleurs été reçu par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en présence de Mourad Medelci. C'est la troisième visite de ce responsable européen en Algérie. Il a tenu une séance de travail en présence des membres des deux délégations dans les domaines de la coopération scientifique, technologique et technique par lequel un protocole d'accord a été signé par les deux parties. Au cours de sa conférence de presse, tenue conjointement, Mourad Medelci a déclaré qu'il s'agissait d'un « gage supplémentaire porteur d'ambitions plus importantes devant permettre à notre pays d'atteindre progressivement le degré d'émergence ». Quant aux réformes, L'Union européenne (UE) a exprimé, par la voix de Stefan Füle, son soutien aux réformes politiques engagées par l'Algérie pour « répondre aux aspirations légitimes du peuple ». Des réformes dira-t-il « essentielles à l'Algérie et nous sommes-là pour vous soutenir dans la mise en œuvre de ces réformes, qui visent à répondre aux aspirations légitimes du peuple algérien ». Ces réformes dira-t-il en substance « reflètent la volonté de changer les réalités pour la population algérienne ». Pour le commissaire européen, la mise en œuvre de ces réformes sont importantes pour renforcer la démocratie ainsi que les libertés. Mission d'observation des législatives, nouveau signe de confiance entre l'Algérie et l'UE La mission d'observation européenne qui sera dépêchée à l'occasion des élections législatives du 10 mai prochain, témoigne d'un signe de confiance entre l'Algérie et l'Union européenne (UE), a affirmé le commissaire européen à l'élargissement et à la politique de voisinage, Stefan Füle. « Un signe de confiance » que Stefan Füle apprécie plus particulièrement. Il a précisé que cette mission d'observation était « en cours de préparation ». Il est à signaler qu'un mémorandum d'entente sur cette mission devrait être signé mardi à Alger entre l'Algérie et l'UE. Concernant la politique européenne de voisinage, M. Füle a relevé l'intérêt exprimé par l'Algérie, ajoutant que « nous avons convenu ensemble d'étudier un plan d'action (...) pour permettre à l'Algérie de participer à cette politique (de voisinage). Cette politique est ambitieuse, elle donnera la possibilité aux pays du Sud de faire partie d'un espace économique commun », a-t-il souligné. Au sujet de la coopération régionale avec les pays du Maghreb, le commissaire européen s'est dit persuadé que cette coopération va ouvrir de « nouvelles perspectives et possibilités aux peuples de la région, ajoutant que l'UE souhaite encourager et aider une coopération régionale renforcée entre les deux rives de la Méditerranée ». Interrogé, d'autre part, sur la situation sécuritaire en Libye et dans la région du Sahel, M. Füle a exprimé la volonté de l'UE de « continuer à soutenir les pays de la région pour réaliser leurs attentes. Nous avons des accords pour assurer le désarmement des milices et intégrer les anciens insurgés pour rétablir la stabilité dans ce pays (Libye), tout comme nous nous concentrons sur la sécurité des frontières », a-t-il mentionné. Rappelant que l'UE a déjà établi des « programmes à moyen et long termes » pour aider la Libye, le commissaire européen considère que la stabilité de la région est très importante, mais le développement économique, social et politique « est tout autant important pour ces pays. Nous voulons créer une relation très forte, non seulement avec les autorités, mais avec les peuples », a-t-il poursuivi. Dialogue politique Algérie-UE: Avancée substantielle Pour Mourad Medelci, le dialogue politique entre l'Algérie et l'Union européenne connait des « avancées substantielles ». Il a en outre souligné que le dialogue politique basé sur un mécanisme mis en place par les deux parties fonctionne bien. Mourad Medelci, a affirmé lundi à Alger que le dialogue politique entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) a connu des avancées substantielles ces derniers mois. M. Medelci a ajouté que le dialogue politique entre Alger et l'UE « est aujourd'hui une réalité basée sur un mécanisme » que les deux parties ont mis en place l'année dernière et qui « fonctionne bien ». M. Medelci a souligné avoir « consacré », une partie des ses entretiens avec le responsable de l'UE « essentiellement à l'évaluation des relations entre l'Algérie et l'UE à différents niveaux ». Sur le plan économique, Mourad Medelci souhaite qu'il y ait davantage d'opérateurs économiques à investir en Algérie. Abordant la coopération institutionnelle entre l'UE et l'Algérie, M. Medelci a relevé la coopération financière qui « a bénéficié d'une facilitation de procédures depuis plus d'un an », a-t-il expliqué, relevant que « les administrations algériennes sont en train de l'assimiler », ce qui est pour le ministre « une excellente chose ». M. Medelci a encore souligné avoir examiné avec M. Füle, deux questions « qui font l'objet de négociations depuis plusieurs mois entre les deux parties », à savoir le démantèlement tarifaire et la coopération énergétique. Par ailleurs, le ministre a évoqué les législatives du 10 mai, soulignant avoir saisi l'occasion de sa rencontre avec le commissaire européen pour remercier l'UE de « couvrir les élections de 10 mai avec une mission d'observateurs. Nous sommes prêts maintenant à officialiser cette décision conjointe », a dit le ministre qui a évoqué la possibilité de signature, demain, d'un mémorandum relatif à cette question. Il a également souligné avoir saisi l'occasion pour « revenir sur le contenu des réformes » engagées par l'Algérie et les lois qui ont été promulguées il y a quelques semaines lors de ses discussions avec M. Füle. Il a également indiqué avoir eu un débat autour de la loi sur les associations avec le commissaire européen « pour clarifier le contenu de cette loi afin de lever tout malentendu et en particulier dissiper l'image que veulent donner certains à cette loi ». Il était question pour M. Medelci d'expliquer que la loi sur les associations « n'était pas une loi restrictive, et, comparativement à la loi précédente, au contraire, elle offrait plus de possibilités y compris de défense aux associations lorsque leur demande d'agrément n'est pas acceptée ». A son tour M. Stefan Füle a affirmé lundi à Alger que l'Union européenne maintenait son aide financière aux pays du Maghreb, malgré la crise économique. Mais, il n'a cependant pas précisé la destination de ces fonds, s'ils seront versés aux Etats ou aux sociétés civiles directement. En octobre 2011, M. Stefan Füle avait par ailleurs indiqué à Bruxelles que l'appui européen, qu'il soit matériel ou technique destiné aux pays du voisinage sera désormais fourni directement aux sociétés civiles au lieu des Etats. M. Füle a indiqué à ce propos que l'UE a décidé d'allouer des fonds supplémentaires à l'Algérie pour la soutenir dans les réformes qu'elle est en train de mener. Le Commissaire européen et Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l'UE) avaient décidé de mettre à la disposition de l'Algérie des fonds supplémentaires dans le cadre du programme Spring (Support partnership, reform and inclusive growth). Une décision dont il a fait part au ministre algérien des Affaires étrangères. Stefan Füle, a par ailleurs été reçu par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en présence de Mourad Medelci.