Cet ouvrage édité aux éditions Barkat est préfacé par l'homme de lettres Kaddour M'hamsadji qui dira : « Ce livre trace l'avenir de tout le peuple algérien. Qui nous sommes ? D'où nous venons ? Et ce que nous devons être. Ce livre nous engage, en outre, à une réflexion profonde ». Plus loin, il poursuit : « L'auteur a, à mon sens, écrit un grand livre dans la mesure où il nous aide à nous retrouver nous-mêmes. Parce que ce qu'il a écrit de son enfance, de son adolescence, de sa jeunesse, on s'y retrouve d'abord par les conditions de vie qu'il a rappelées de l'époque se situant aux alentours de la Seconde Guerre mondiale. Benamara a, de ce fait, retracé la partie importante de l'éveil de la jeunesse au nationalisme algérien, de sa vie personnelle telle qu'il l'a vécue et rêvée. Il est allé jusqu'à citer nos héros de la Révolution, leurs actions et leurs vies. Un travail de longue haleine, de recherche. Il a eu un coup de cœur de l'époque, c'est certain. » Et de conclure : « De ce livre se dégage un humanisme exemplaire. J'insiste pour que cet ouvrage ait une très grande diffusion, en tout cas chez nous en Algérie, pour que la jeunesse puisse y accéder, et notamment dans les écoles et lycées. Et les universités ». Kader Benamara a, pour sa part, déclaré que sa rencontre inopinée avec l'écrivain Abderrahmane Mekhlef a été l'élément déclencheur dans la rédaction de son ouvrage. « Une fois à la retraite, je me suis donc essayé à l'histoire autobiographique et à l'histoire de ma ville, pour évoquer un passé. C'est un témoignage simple sur une période troublée puisque l'Algérie a connu des moments dramatiques. » Plus loin, il ajoute : « J'ai introduit dans mon ouvrage une quarantaine de photos qui accompagnent le texte et trois unités d'action, de temps et de lieu. » Amin Zaoui a, de son côté, déclaré que « cette rencontre est une invitation à la lecture. C'est le lecteur qui donne l'âme au livre. A partir du livre de Benamara, c'est le début de lire Alger par l'écriture ». Pour rappel, Kader Benamara est un enfant prodige de La Casbah, éminent économiste établi aux Etats-Unis d'Amérique et en Autriche depuis plus de 47 ans maintenant. En réussissant ses études doctorales, il finira par rejoindre le Fonds monétaire international (FMI) à Washington où il exerça durant plusieurs années au département recherches de cette prestigieuse institution. Il rejoindra, par la suite, le Fonds OPEP de Vienne en Autriche.