Le nouveau feuilleton « Doumoue El Qalb » (les larmes de la passion), prévu probablement pour le mois de Ramadhan, mettra en avant, à travers une bonne interprétation, le quotidien de la jeunesse, son désarroi et ses ambitions utopiques face à une vie pas forcément rose. Scindée en quinze épisodes et d'une durée de quarante-cinq minutes, l'histoire de cette fiction tournée à Alger et aussi à la villa Abdelatif, tourne autour d'une famille modeste habitant un quartier populaire. Nœud cordial de cette production, la trame est nouée autour du décès de la maman. L'histoire tourne justement autour de cet événement. Un grand nombre de comédiens y participe. On comptera : Bahia Rachedi, Rania Sirouti, Imane Nawel, Farida Karim, Mustapha Laâribi, Réda Laghouati et d'autres. Leur rêve est de concevoir une vie agréable. Hélas, les conditions sociales dans lesquelles ils vivent les obligent à faire face à moult contraintes relatives au chômage, célibat, crise de logements et l'oisiveté. Ainsi, la relation entre hommes et femmes est débattue. Vivre dignement, aimer sincèrement, atteindre ses rêves, écouter l'autre, vivre en harmonie et en communauté, toutes ces valeurs humaines sont fortement exprimées. A force de chercher en profondeur les raisons de la mort de sa mère, Hanane, sœur et fille aînée d'une grande fratrie, s'engouffre sans s'apercevoir dans un imbroglio sans précédent et se retrouve face à une grande responsabilité. Du coup, sa vie bascule. Le déroulement des événements renvoie le spectateur aux anciennes séries policières américaines, dans lesquelles la victime décide de découvrir la vérité en bravant les interdits. Dans l'espoir que ce feuilleton se termine par un« happy end », le téléspectateur saura apprécier le talent du réalisateur et son équipe, qui semble combiner rire et pleurs. Chose qui est extrêmement difficile à réaliser au cinéma.