La commémoration se tient depuis hier, à l'hôtel Kittani de Bab El Oued où se déroule la réunion de la 3e session de la commission exécutive fédérale. L'occasion est de passer en revue le parcours entamé par la fédération depuis 1992 avec les acquis arrachés, mais aussi de réfléchir sur les projets d'avenir.Le SG de la fédération, Smaïl Allaouchiche, a souligné à l'ouverture des travaux de la rencontre le combat mené par la fédération dès le congrès constitutif tenu à Tipasa, le 15 mai 1992. Pour lui, « la FNTR ne cesse de gagner du terrain en enregistrant de solides avancées dans la défense des droits matériels et moraux des retraités ».Il ajoute sur le même aspect que « la dernière conquête s'est matérialisée, le début de cette année, par un relèvement des pensions de 30% et le relèvement du minimum à 15 000 DA, c'est-à-dire 85% du SNMG (salaire minimum garanti), sans parler de la revalorisation annuelle, ce mois de mai, et qui ne pourrait être inférieur à 15% ». A ce propos, il souligne la tenue, avant la fin du mois de mai courant, de la réunion du Conseil d'administration (ministères de l'Emploi et des Finances, l'UGTA et la FNTR) qui statuera sur le taux d'augmentation. Plus explicite, il fera savoir que la revalorisation sera en vigueur dans les prochains mois avec effet rétroactif à partir du 1er mai 2012. D'autres allocations seront revues à la hausse dans le sillage, à l'image de l'allocation de la femme au foyer qui est actuellement fixée à 1700 DA, ajoute le SG de la Fédération. La FNTR note dans la foulée la revalorisation « constante » des pensions de retraités depuis quelques années : 07% en 2010 et 10% en 2011. Ayant pris part à la rencontre, le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, souligne l'apport et le soutien de la centrale syndicale aux droits des retraités : « le retraité ne peut vivre que de sa retraite, il a besoin de plus d'attention ».Il fera remarquer que l'Algérie est le seul pays qui procède à la revalorisation annuelle des pensions de retraite. « C'est un acquis social arraché par l'UGTA », a-t-il rappelé. Et d'enchaîner : « Je ne peux pas rougir devant ce qui a été réalisé par notre organisation dans le monde de travail, actif ou retraite ». La FNTR rappelle, en effet, quelques acquis connus citant, à titre d'exemple, l'exonération de l'impôt sur le revenu global et son extension aux pensions inférieures à 20 000 DA, puis, sa réduction (entre 10 et 80%) pour les pensions dont le montant varie entre 20 000 et 40 000 DA. En substance, Smaïl Allaouchiche indique que la Fédération tend essentiellement à l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités.