Plusieurs professeurs, maîtres assistants, médecins généralistes et simples malades hypertendus ont pris part à cette journée. Cette dernière s'est distinguée par des communications de haute facture expliquant avec des mots simples cette pathologie qui tuent, d'une manière sournoise, quand elle n'est pas prise en charge correctement. Pour le Dr Nedir, directrice centrale au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, l'HTA est un problème de santé publique qui constitue un facteur de risque majeur pour d'autres maladies. « Il est de notre devoir de tabler sur la prévention et agir sur notre mode de vie dans un environnement sain, en partenariat avec les association de malade », a-t-elle soutenu. S'agissant des autres maladies associées à l'hypertension, le Dr Amel Mameri, maître assistante en médecine interne à l'Etablissement de Proximité Hospitalier (EPH) de Ain-Taya, elle affirme que partout dans le monde, les diabétiques sont hypertendus ou presque, du fait que ces deux maladies sont découvertes simultanément. Les conseils qu'elle prodigue à l'assistance sont simples, notamment la mesure de l'hypertension à tout âge et surtout la lutte contre l'hypertension quel que soit le profil du patient. De son côté, le Dr Radia Benisiam, maître assistante à l'EPH de Ain Taya, a axé son intervention sur l'association de l'HTA et du tabac. « Il y a risque d'accident cardiovasculaire (AVC) qui peut s'associer chez le même patient et que le tabac va aggraver l'HTA ainsi que des complications qui lui sont propres. Elle prend l'exemple des AVC qui évoluent en arthrite des membres inférieurs, en infarctus du myocarde, etc. « Le sevrage tabagique est un élément indispensable dans la prise en charge de l'HTA », a t-elle affirmé. Elle ajoutera, également, qu'il faut toujours stabiliser les chiffres de la tension qui doivent être inférieurs à 14 pour la systole et inférieur à 9 pour la diastole. Les débats ont été centrés, majoritairement sur le manque d'espace pour non fumeur alors que la loi le prévoit et la généralisation du MAPA (Mesure ambulatoire pour la pression artérielle).