Plus de 600 sociétés étrangères représentant 36 pays prennent part à cette foire placée sous le thème de « 50 ans d'édification ». La 44e édition de la FIA avait regroupé quelque 565 entreprises et groupes industriels étrangers représentant 28 pays. En plus de ces 28 pays exposant sous pavillon officiel, 33 sociétés avaient représenté à titre individuel cinq pays lors de l'édition de 2011. Cette manifestation économique, qui s'étalera jusqu'au 5 juin, se déroulera sur une superficie totalisant 47.160 m2 pour accueillir neuf pays d'Europe, quatre d'Asie, six des Amériques, huit du monde arabe et un pays d'Afrique. Représentés en force, huit pays arabes vont y participer. Il s'agit de l'Egypte, l'Irak, la Jordanie, du Koweït, de la Syrie, la Palestine, la Libye et la Tunisie. L'Europe sera, quant à elle, représentée par la Turquie, l'Allemagne, la France, la Pologne, le Portugal, la Serbie, la Hongrie, la Grande-Bretagne et l'Italie. Pour l'Asie, ce sont les entreprises chinoises, vietnamiennes, indiennes et malaisiennes qui représenteront leurs pays respectifs, alors que les Amériques seront représentées par les Etats-Unis, l'Argentine, le Brésil, Cuba, le Venezuela et le Pérou. Le Sénégal sera, en revanche, le seul pays d'Afrique subsaharienne à prendre part à cette foire. L'Egypte, invitée d'honneur, participe avec 61 entreprises activant notamment dans l'industrie du textile, les industries chimiques et de transformation. Une délégation de 217 opérateurs économiques y prend part dans le but de s'enquérir des opportunités d'investissement en Algérie. Cette manifestation économique, la plus importante en Algérie, draine chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. Le pavillon national regroupe 370 entreprises dont 80% sont des PME. Au cours de cette foire, des conférences et rencontres d'affaires sont programmées dans l'objectif d'offrir un espace d'échanges et de rencontres pour nouer des partenariats entre les opérateurs algériens et étrangers. La FIA est aussi une opportunité pour les entreprises et hommes d'affaires algériens d'opérer un recentrage stratégique pour imposer des relations économiques structurelles basées sur un apport réel d'investissements directs créateurs d'emplois et de richesse, un transfert technologique palpable et la formation de nos ressources humaines, estiment les organisateurs.