Quelques jours après la publication du rapport d'enquête de la FCC américaine, Google a glissé sur son blog officiel un mea culpa en bonne et due forme : « Nous travaillons dur pour gagner votre confiance, et sommes pleinement conscients de cet échec cuisant. » L'entreprise promet de se racheter une conduite par un programme en trois points inspiré des recommandations canadiennes : la nomination d'une directrice de la protection de la vie privée en la personne d'Alma Whitten, chargée de contrôler l'usage des données personnelles dans les services Google, la mise en place de nouvelles formations spécifiques pour les employés et l'obligation, pour les ingénieurs, de rendre un document sur l'utilisation des données personnelles pour chaque projet conçu à Mountain View. Google explique en outre n'avoir jamais inspecté le contenu des disques de données via une enquête interne, et avoir découvert - « mortifiés » - la nature de ces données en même temps que le reste du monde.