En ce sens, une commission mixte regroupant les ministères du Commerce et de l'Agriculture ainsi que les Douanes a été ainsi installée pour la préparation et l'encadrement l'approvisionnement du marché durant le mois sacré, a indiqué hier à l'APS le directeur du contrôle des pratiques commerciales au ministère, Abdelhamid Chibani. Pour la poudre de lait, les besoins mensuels sont évalués à 12.000 tonnes pour des réserves de 14.000 tonnes, sans compter la production du groupe Giplait qui s'élève à 75 millions de litres. « Toutes les laiteries ont eu leurs quotas de poudre de lait pour répondre à la demande durant ce mois sacré », a affirmé pour sa part, le directeur du développement et de la régulation des produits agricoles au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Youcef Redjam Khodja. Ce cadre assure que ces quantités de poudre pourront couvrir la demande jusqu'au mois de septembre prochain. C'est le cas aussi des minoteries et des semouleries qui sont approvisionnées en matières premières, indique encore le même responsable. D'autre part, M. Chibani, a assuré que les fruits et légumes seraient disponibles à « des prix acceptables » durant le mois de Ramadhan qui coïncide, de surcroît, avec l'été, saison de disponibilité de ces produits agricoles. Le même constat d'abondance est fait pour le blé tendre et le blé dur grâce à une bonne saison céréalière, affirme le même responsable. Concernant le sucre et l'huile, M. Chibani a affirmé que les stocks couvraient largement la demande attendue durant le mois de ramadhan et le reste de l'année. 6 000 AGENTS DE CONTRÔLE MOBILISES S'agissant du dispositif de contrôle durant ce mois, le directeur du contrôle des pratiques commerciales, a confirmé la mobilisation de 6.000 agents à l'échelle nationale pour assurer le contrôle des marchés et les pratiques commerciales et veiller à l'hygiène des lieux et à la conformité des produits. Le contrôle des pratiques commerciales cible principalement tous les prix réglementés et la lutte contre la spéculation et la rétention des stocks. « En cas d'infraction ou de manœuvre spéculative, les opérateurs économiques concernés sont passibles de sanctions allant de la saisie des produits jusqu'à la fermeture des locaux et la poursuite judiciaire », avertit-il. Le contrôle sera accompagné d'une action de sensibilisation des consommateurs.