(Kabuli kid), l'enfant de Kaboul, un long-métrage du réalisateur afghan Barmak Akram a été projeté dans la soirée de lundi à la salle El Mouggar, Alger à l'initiative de l'office national de la culture et de l'information (ONCI). Durant 97 minutes, Barmak Akram nous expose des images inédites et parfois même chocs. Il s'agit de Khaled, un chauffeur de taxi à Kaboul. Alors qu'il a pris une femme voilée et son enfant pour une course, il s'aperçoit qu'arrivée à destination, la femme a quitté le taxi en laissant l'enfant sur le siège arrière. Une course folle dans les rues de Kaboul commence alors pour Khaled qui voudrait bien rendre l'enfant à sa mère. Mais peut-on abandonner son enfant ? Ce sont ces interrogations que tente le réalisateur de répondre. Ce long métrage distribué par «Kinomax» se propose de donner des fresques de la société afghane dans ses aspects les plus significatifs et les plus larges, les rapports entre les jeunes et le monde du travail, la marginalisation, l'amour et le couple, le choc des générations, l'amitié, la peur, la terreur…en claire, les différentes étapes de la vie. Barmak Akram nous a ébauché une histoire émouvante et attachante. Premier film de Barmak Akram, ce film est surtout prétexte à une fiction documentaire sur la vie afghane à Kaboul. Il faut toutefois savoir que ce réalisateur a su faire pénétrer le spectateur occidental dans la capitale afghane mais aussi au sein d'une famille et des lieux ravagés par la guerre.