Au cours du mois de Ramadhan de cette année on a vu les vols à l'étalage commis par les femmes augmenter en nombre. Les exemples sont nombreux de ces créatures dites « sexe faible » qui vont jusqu'à être agressives quand elles sont démasquées. A Bab Ezzouar, la semaine passée, une personne couverte des pieds à la tête, a été malmenée par le propriétaire d'un magasin de vêtements. En la secouant comme on agite un prunier, les habits volés dans son échoppe glissaient un à un de dessous du hidjab de la cambrioleuse. A Meissonnier, dans une échoppe où l'on cède des marchandises à 50 DA, une dame d'âge mûr accompagnée de deux jeunes filles portant des sacs genre fourre-tout ont été prises en flagrant délit par le commerçant qui a vidé les cabas des demoiselles découvrant les objets subtilisés sur ses étals. « Elles ont pris en moyenne 700 DA de bricoles et la honte en sus », pestait-il. Comme cette dame ayant pris un taxi pour rentrer chez elle après le travail. Dans le véhicule elle trouva sur le siège arrière une femme, la cinquantaine à peine entamée au look décontracté. Au cours du trajet, cette dernière glisse imperceptiblement sa main sur le côté pour atteindre le sac de sa compagne de route. Se voyant prise « la main dans le sac », la pickpocket éclate de rire sans vergogne puis, embrassant la main de celle qui devait être dépouillée, elle lui dit à mi-voix : « S'il te plait ne me dénonce pas devant le taxieur ! ». Puis « donne-moi de l'argent ». Ce qu'elle n'a pas pu chaparder incognito elle l'a demandé de vive voix. Comme un dû.