Le conseil national du Front des forces socialistes (FFS) se réunira le 10 août en session extraordinaire consacrée aux élections locales prévues le 29 novembre 2012, a-t-on appris mardi auprès du parti. La commission nationale chargée de préparer le code des élections locales du FFS présentera au Conseil national du FFS le document y afférent qui sera débattu et adopté lors de la session extraordinaire, a indiqué à l'APS le premier secrétaire national du parti, M. Ali Laskri, en marge d'une conférence sur la situation des droits de l'homme en Algérie tenue au siège national du parti dans la soirée du lundi à mardi. Le code en question définira les critères de candidatures et tout ce qui concerne l'établissement des listes électorales du FFS, l'organisation et la participation à ce rendez-vous électoral, a-t-il précisé. Le FFS a participé à toutes les élections locales depuis l'avènement du multipartisme à l'exception de celles de juin 1991 qu'il avait boycottées, demandant une période de transition de trois ans pour permettre aux partis politiques, fraîchement agréés, de s'organiser. Par ailleurs, les membres du Conseil national procèderont, lors de la session extraordinaire, à l'évaluation de la restructuration des instances du parti, entamée en juillet dernier et qui se poursuivra jusqu'au mois de septembre prochain. La restructuration des fédérations et sections du parti avait été décidée lors de la dernière session ordinaire du conseil national tenue les 22 et 23 juin dernier et intervient conformément aux résolutions du 4e Congrès national de septembre 2007. Cette restructuration a précédé la tenue de congrès fédéraux dont une vingtaine ont déjà été organisée, a souligné M. Laskri qui a relevé que le 5e Congrès national ordinaire dont la date n'a pas encore été fixée se tiendra après les élections locales et verra la participation du chef historique du parti, M. Hocine Ait Ahmed. M. Laskri a également insisté qu'outre la restructuration du parti, la priorité du FFS actuellement est de se préparer aux futures échéances électorales. Le plus vieux parti de l'opposition a réussi à décrocher 27 sièges à la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) après son boycott successif des législatives de 2003 et 2007.