Au cours d'une conférence de presse, le président équatorien Rafael Correa, qui déclare ne pas « espérer des excuses », a demandé à la Grande-Bretagne de mettre fin à ses menaces d'arrêter Julian Assange, réfugié à l'intérieur de l'ambassade d'Equateur à Londres, tout en se disant à nouveau prêt au « dialogue ». Le 16 août, l'Equateur a accordé l'asile politique à Julian Assange qui tente d'échapper à une extradition en Suède, où il est accusé de viol et d'agression sexuelle par deux jeunes femmes. C'est la « position intransigeante » de Londres et de Stockholm, dit-il, qui a déclenché la crise, en refusant de donner l'assurance que Julian Assange ne serait pas extradé vers les Etats-unis où il risque une longue peine de prison pour avoir divulgué des centaines de milliers de télégrammes américains confidentiels.