Le vice-président de « Region international operation » des laboratoires Novo Nordisk, M. Jesper Hoiland Senior, a affirmé, hier, que l'importance du marché algérien a motivé le « choix de ce pays parmi un nombre de pays développés pour la fabrication de l'insuline ». Les laboratoires Novo Nordisk ont choisi l'Algérie parmi le Danemark, les Etats Unis, la France, la Chine, le Brésil et le Japon, qui sont des partenaires des laboratoires pour la production de l'insuline, a indiqué M. Jesper Hoiland Senior dans un entretien à l'APS, en marge de la visite organisée dans les laboratoires au profit des journalistes. L'objectif du partenariat à long terme avec le groupe Saidal consiste à assurer aux patients algériens la même technologie pour tous types de médicaments fabriqués par Novo Nordisk de par le monde, a précisé le responsable, avant de qualifier les relations bilatérales entre l'Algérie et le Danemark d'« historiques ». Les laboratoires Novo Nordisk sont présents en Algérie depuis 1936, a-t-il rappelé. Le choix de l'Algérie pour la production de l'insuline parmi les grands pays est « une expérience unique en son genre dans la région Nord-Afrique et Moyen Orient et se veut un exemple » pour les autres pays qui ambitionnent d'investir avec les laboratoires sans pour autant confirmer un quelconque partenariat futur avec les pays de la région. D'autre part, M. Hoiland a souligné la nécessité d'élargir les relations à d'autres initiatives en Algérie après la visite des autorités algériennes aux laboratoires de la société mère lors des tout prochains jours, notamment l'usine située à 100 km de la capitale danoise et qui fabrique, à elle seule, plus de la moitié de la production mondiale de l'insuline. Concernant le développement du partenariat avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le responsable a rappelé qu'une étude clinique est en cours d'élaboration concernant le diabétique lors du mois de Ramadhan pour atteindre l'équilibre glycémique dans le sang. Parmi les projets sociaux dont a bénéficié l'Algérie dans le cadre du partenariat entre les laboratoires et le ministère de la Santé, il a souligné la clinique mobile qui a sillonné certaines wilayas du pays pour un diagnostic précoce du diabète, outre le projet baromètre pour établir des données scientifiques sur le diabète en coordination avec les directions de la santé en vue d'une meilleure prise en charge des malades. M. Hoiland a estimé à 70% la part des laboratoires danois sur le marché algérien.