« L'amélioration de la qualité de l'enseignement à travers des actions impliquant l'ensemble des acteurs concernés figure parmi les axes prioritaires de ce secteur », a indiqué, hier, le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed. S'exprimant sur les ondes de la chaîne III, il ajoutera qu'actuellement, les chiffres sont éloquents et, devant les insuffisances que nous connaissons, la qualité de l'enseignement, qui concerne 9 millions de personnes, est « d'un apport positif pour améliorer non seulement les résultats par les chiffres, mais également la performance dans la formation de nos écoliers ». Parmi les actions envisagées pour ce faire, il a cité notamment « l'effort supplémentaire que doit fournir l'enseignant, les moyens à mettre en place par la tutelle, la formation des formateurs et l'implication des parents d'élèves ». Au sujet des réformes introduites dans le système éducatif, le ministre a fait état d'un bilan qui sera fait prochainement pour cerner « ce qui a été appliqué, ce qui a permis d'améliorer la qualité de l'enseignement et ce qui a engendré des problèmes ». « Cette réforme doit faire l'objet d'une analyse approfondie et d'une évaluation objective pour y apporter les correctifs nécessaires, car il serait difficile de pouvoir remettre en cause totalement une réforme qui a une existence d'environ une quinzaine d'années », a-t-il relevé. Interrogé sur la surcharge des classes, M. Baba Ahmed a attribué ce problème à plusieurs facteurs, citant, plus particulièrement, l'arrivée de deux cohortes d'élèves (ceux ayant achevé le cycle moyen de l'ancien système et ceux du nouveau système), ainsi que le non-achèvement de projets de construction de lycées. « Nous avons recensé une dizaine de wilayas qui accusent une surcharge dans certains établissements scolaires (entre 40 et 43 élèves par classe) et pour y faire face, il existe des solutions immédiates qui sont étudiées au cas par cas au niveau de chaque wilaya », a-t-il précisé.