« Une vingtaine d'opérateurs algériens participeront au Sial (Salon international de l'alimentation), qui se tiendra du 21 au 25 octobre prochain à Paris », a annoncé, hier, à Alger, Nabil Bey-Boumezrag, directeur de Promosalons. Une superficie de 200 m2 a été réservée par la Safex, a signalé M. Bey-Boumezrag. Lors de l'édition en 2010, 12 exposants algériens y ont participé. L'agroalimentaire constitue le secteur le plus important en Algérie, après celui des hydrocarbures, et la facture d'importation de produits alimentaires s'élève à 10 milliards de dollars par an en moyenne. C'est pourquoi, selon lui, la participation algérienne s'est accrue, car les opérateurs algériens profitent d'une expertise et découvrent des innovations dans les domaines de la distribution, la restauration et des industries agroalimentaires. M. Bey-Boumezrag a également expliqué la raison qui empêche la tenue d'un tel salon en Algérie. « Il n'y a pas un système de distribution organisé dans le pays », a-t-il souligné. Pourtant, dit-il, « un tel salon fait fonctionner l'économie ». Cela dit, le même organisateur tient un salon dédié à l'agriculture, Djazagro, qui pourrait se développer pour devenir Sial Alger. Le secteur de l'agroalimentaire représente 965 milliards d'euros en Europe et 482 milliards d'euros aux Etats-Unis, les deux plus gros marchés dans le monde. Le chiffre d'affaires mondial, des 250 plus grands groupes mondiaux, est de 3 940 milliards de dollars, avec une croissance de 5,7%, entre 2005 et 2010.