Les éléments du groupement des gardes-frontières (GGF) de Foum Difili, dans la wilaya de Tindouf, en coordination avec les unités des Douanes, ont saisi une quantité de 1 504 kilogrammes de kif traité. Selon la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale, une vaste opération de ratissage a été lancée dans la commune d'Oum El Assel, sur la base d'un renseignement, faisant état de la présence d'une grande quantité de drogue enfouie sous le sable qui devait être ensuite récupérée par des convoyeurs. Ainsi, les narcotrafiquants n'ont pas eu recours au transport à bord de véhicules Toyota Station « pour éviter probablement d'être repérés par les GGF », précise une source proche de l'enquête. Les réseaux de trafic de drogue semblent à jamais décidés à acheminer du kif traité vers l'Europe et le Moyen-Orient. « Il s'agit de la liquidation du stock avant la prochaine moisson du kif », explique un officier de la Gendarmerie. En effet, les services de police marocains procèdent, selon la loi marocaine, à la destruction du kif stocké pour empêcher toute putréfaction. Face au renforcement du dispositif sécuritaire au niveau de la frontière ouest et les saisies de kif à Tlemcen, les narcotrafiquants ont tenté de convoyer leurs marchandises à travers un autre itinéraire. Réputée pour être la période des grosses commandes, de commercialisation et de convoyage de kif, la saison automnale constitue le moment propice pour les narcotrafiquants pour écouler leurs marchandises en Europe et au Moyen-Orient, notamment en Egypte via la Libye