Selon le directeur des Télécommunications d'Oran, le parc qui sera « un incubateur de recherche pour la promotion des TIC, accueillera une centaine d'entreprises, spécialisées dans ce domaine des TIC et donnera la possibilité à la création de plusieurs PME/PMI, outre celles qui évoluent déjà dans le domaine des TIC de la région Ouest, ainsi que les start-up de création récente ou en phase de développement. Il devra, également, abriter un quartier business ». Ce grand projet qui devait être réalisé sur les hauteurs du Mont du Murdjadjo a changé de site pour se fixer, finalement, dans la commune de Bir El Djir. Il s'étalera sur une superficie de 30 hectares et sera relié au Cyberparc d'Alger (Sidi Abdallah). Pour le directeur de wilaya des technologies de l'information et de la communication (DWTIC), Salem Habib, le choix du terrain à Belgaïd, à proximité du pôle universitaire, « n'est pas du tout fortuit » puisqu'il répond aux soucis des autorités locales de mettre le Technoparc au cœur de la zone Est de la wilaya. Il aura comme vocation de jouer le rôle d'un véritable pôle régional dédiée à la science, à la recherche et à la technologie. Il regroupera, en outre, des entreprises nationales et internationales en favorisant le partenariat entre opérateurs locaux et étrangers, ainsi que l'apport d'investissements de grandes sociétés internationales leaders dans le domaine des TIC. La zone des entreprises TIC s'étalera sur une superficie de 8 hectares alors que celle des ressources (siège régional, centres d'information, de séminaires, incubateur, pépinières d'entreprises...) s'étalera sur 4 hectares. La zone des laboratoires qui sera dédiée aux recherches académiques, s'étalera sur 2 hectares. A l'échelle de l'intérêt local, le Technoparc d'Oran répond au souci d'enrichir un pôle technologique et scientifique basé à l'Est d'Oran et qui comprend déjà une université dans la localité de Belgaïd, une autre (USTO) à Bir El Djir et l'agence de recherche spatiale à Haï El Yasmine. A travers cette concentration des intelligences et des savoir-faire, on espère surtout favoriser l'interaction et la complémentarité. M. Abdelmalek Boudiaf, le wali d'Oran, a instruit les services des travaux publics et du transport à penser, dés à présent, à réaliser les liaisons qui s'imposent, entre autres, des routes numériques. Ces liaisons permettront de joindre la « Tour signal » qui sera le point nodal de connexion de tous les éléments du Technoparc entre eux. A souligner que 30 grands projets structurants composent le mégaprojet de la modernisation de la ville, le chef de l'exécutif d'Oran tenant, absolument, à faire d'El Bahia, pour 14 milliards d'euros, une vraie mégapole méditerranéenne.