La poésie melhoun et le chant bédoui ont attiré une grande foule venue nombreuse à la maison de la culture de Tissemsilt, pour savourer ce genre d'expression culturelle, dont notamment la chanson bédouine mille fois ancestrale. Les poèmes et chansons présentés lors de la deuxième journée du festival national de la poésie populaire et la chanson bédouine, organisé sous le slogan « Goul ya Chaiir fi houb El Djazair » (Dis poète pour l'amour de l'Algérie), ont été marqués par des glorifications de la guerre de Libération nationale, décrivant aussi la richesse du patrimoine culturel du pays. Le public très nombreux à la salle des expositions de la maison de la culture Mouloud-Kacim-Nait- Belkacem » a fortement apprécié ces poèmes. Le poète Lakhdar Nadhri de la wilaya d'El Bayadh, qui a présenté un poème intitulé « El Maachouqa » (L'adorée) a excellé dans sa description de l'Algérie, la comparant parfois à une rose et parfois à un arbre arrosé du sang des martyrs. Pour sa part, Djoudi Dahbia de la même wilaya a présenté un poème « Bint el Djenna » (La fille du paradis), abordant les progrès réalisés par l'Algérie depuis l'indépendance. Le poète Kouider El Meddah de la wilaya de Relizane a relaté, dans son poème « Djazair Biladi » (l'Algérie ma patrie), les faits historiques qu'a connus le pays durant la période coloniale depuis 1830 jusqu'au déclenchement de la guerre du 1er novembre 1954. Le public a eu droit également à des récitals de chansons bédouines interprétés par les troupes « Zouhour » d'Ain Defla et « Achiou » (Médéa) et « Poèmes d'El Hodna » (M'Sila) chantant la guerre, la révolution et les acquis de l'indépendance. Cette manifestation se poursuivra jusqu'à demain par la programmation de soirées poétiques de melhoun.