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« La musique de Mozart, une musique grande et merveilleuse que j'aime » Rencontre avec Paul Angerer, violoniste et fondateur de l'ensemble Concilium Musicum Wien
Diplômé de l'Ecole supérieure de musique et du conservatoire de Vienne (violon, piano et composition), Paul Angerer a occupé différents postes : chef dirigeant de la chambre orchestre des compagnies salles de concerts viennoises, 1er maître de chapelle à Bonn, chef de l'opéra de « Ulm », et « Salzbourg », directeur de l'orchestre de chambre allemande sud-ouest et professeur au collège de musique et des arts de Vienne. Paul Angerer, fondateur du « Concilium Musicum Wien », dont l'objectif est la recherche sur les instruments historiques et originaux, a composé plusieurs œuvres dont des pièces orchestrales, une comédie musicale, un opéra pour la télévision et de la musique de chambre pour divers instruments. Il est lauréat du prix national autrichien, du 1er prix de la culture de la ville de Vienne et la province de Basse Autriche. Vous avez déjà si souvent dirigé cette partition de Mozart, Strauss et Haydn. Ces annotations changent-elles quelque chose dans votre interprétation ? Mais bien sûr ! On trouve toujours quelque chose de neuf. Regardez, par exemple, j'interprète d'une manière très particulière les célèbres valses de Johann Strauss. Sa plus fameuse valse est probablement le « Lorelei Rhein Klänge ». Son œuvre la plus célèbre est, cependant, « La marche de Radetzky », jouée imperturbablement chaque année par l'orchestre philharmonique de Vienne lors du traditionnel concert du Nouvel An. Vous étudiez les partitions à fond... Oui ! On y apprend énormément par ce biais. Souvent aussi par les corrections que les compositeurs eux-mêmes ont introduites. Haydn expose sa détresse, raconte dans ses partitions son histoire. Et c'est très éclairant. Haydn s'amusait à composer pour trois instruments, des sérénades, par de belles nuits d'été, avec deux de ses camarades, il aimait à jouer à la mode espagnole, sous les fenêtres des belles Viennoises. La musique de Mozart a toujours allumé un débat musicologique, à savoir s'il s'agit d'une musique « absolue » ou d'une « musique à programme ». Ce distinguo a-t-il un sens pour vous ? A mon avis, chacun peut le voir comme il lui plaît. Pour moi, c'est seulement une grande et merveilleuse musique que j'aime. Pour ça, point besoin d'étiquette.