Le président du CSA/MCA, Amar Brahmia, a fait savoir qu'il n'a guère apprécié les termes du contrat de cession des actions de la SSPA-Doyen MCA au profit de Sonatrach, signé, lundi dernier, entre les responsables de la société pétrolière et des dirigeants du vieux club algérois. Pour Brahmia, « la manière dont a été effectuée cette transaction est aberrante. Certes, en tant que représentants du CSA, nous n'avons rien contre Sonatrach mais il est de notre devoir de dénoncer tout cela », a-t-il affirmé, hier, lors d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Mouflon d'Or en présence des membres du CSA, d'anciens athlètes du club dans différente disciplines ainsi que de l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Aziz Derouaz. Même l'ancienne athlète du triple saut, Baya Rahouli, était présente pour annoncer son retour au Mouloudia, son club formateur. En clair, les membres du CSA réclament une grande implication dans la gestion du club. Ils n'arrivent pas à admettre le fait que le CSA ne soit ni associé aux dernières discussions avec Sonatrach ni convié à la cérémonie de signature du contrat de cession des parts de la SSPA-Doyen MCA. Ce à quoi, ils ont longuement contesté la gestion aléatoire de l'actuel bureau de la SSPA, lequel, d'après eux, a failli à sa mission en menant la société à la faillite avec en plus des dettes estimées à plusieurs de milliard, soutenant par conséquent qu'il n'a pas le droit de représenter le MCA ou d'effectuer une quelconque transaction sans l'accord du CSA qui détient le sigle et la dénomination du Mouloudia d'Alger. Brahmia n'omettra pas de rappeler aux présents, documents à l'appui, qu'il est le président légitime du CSA. « Ce n'est pas normal qu'on soit marginalisé de la sorte. Pourtant, on est les personnes légitimes de la CSA. Ce n'est pas normal aussi que l'actuel bureau de la SSPA soit dirigé par une personne de l'étranger et cette situation perdure pendant des années », insiste le patron du CSA qui lance un appel aux pouvoirs publics afin que les lois de la république soient respectées. Les membres du CSA/MCA n'ont pas épargné Omar Ghrib, l'accusant de tous les maux. « Comme chacun le sait, depuis le début, on réclamait tous que le MCA soit réintégré à la Sonatrach. Au CSA, on voulait le retour de cette société pour redorer le blason de ce grand club à travers toutes les autres disciplines et pas uniquement le football, tandis que Ghrib et consorts ont voulu le retour de Sonatrach afin d'effacer les dettes qu'ils ont cumulées durant leurs mandats », ont-ils expliqué.