La nécessité d'assurer une veille en matière de normes nationales et internationales par les entreprises, et l'importance pour celles-ci d'adhérer au dispositif national de normalisation pour mieux se placer sur le marché international ont été soulignées, hier à Alger, lors de la journée nationale de la normalisation. « Nous invitons les entreprises à suivre l'évolution des normes aux niveaux national et régional, car toute entreprise exportatrice doit impérativement avoir une veille normative et suivre les normes internationales des produits et les projets de normes », a affirmé Mme Ratiba Chibani, DG de l'Institut national de normalisation (Ianor). Selon la responsable de l'Ianor, toute entreprise qui ne n'inscrit pas dans la démarche de normalisation risque de perdre ses parts de marché aux niveaux national et international, relevant que cet organisme accorde toutes les facilités aux entreprises algériennes pour les rendre informées sur les normes nationales et internationales requises. Elle a précisé que l'Institut, à travers ses missions de normalisation, de certification de formation, et d'information, a élaboré un cadre de développement et de vulgarisation des normes, composé de 69 comités techniques. « Ce cadre vise à répondre aux besoins de l'économie en matière de normes nées du développement des programmes de création de nouveaux produits et services », a-t-elle poursuivi, mettant en exergue « l'amitieux programme de relance économique et industrielle mis en place par le gouvernement et la politique nationale de normalisation ». Elle a aussi affirmé que parmi les enjeux de la normalisation pour l'économie algérienne, il y a la nécessité d'adopter un code de bonnes pratiques dans la perspective de l'accession de l'Algérie à l'OMC. Selon des données communiquées lors de cette rencontre annuelle, l'Ianor, membre de plusieurs organisations internationales dédiées à la normalisation, a publié, à fin novembre dernier, quelque 7.000 normes algériennes et certifié 16 produits issus de plusieurs secteurs. Interrogée, d'autre part, sur le niveau d'adhésion des opérateurs algériens à la marque Tedj, qui certifie la conformité aux normes algériennes, la directrice de l'Ianor a fait savoir qu'il existe 25 entreprises publiques et privées qui ont obtenu cette certification. Ces entreprises opèrent dans les secteurs du ciment et du plastique, selon elle. La marque Tedj se base sur un référentiel qui comprend une série de normes et de spécifications, d'essais d'analyses d'échantillonnage et d'étiquetage.