Les services de la wilaya, à travers leurs démembrements au niveau des daïras, ont achevé, mercredi dernier, l'opération d'installation des exécutifs communaux. Si dans certaines communes, les choses se sont déroulées normalement, dans sept d'entre elles, il fallu aller au-delà de la date butoir et négocier serré pour trouver un compromis entre les élus pour ne pas bloquer le fonctionnement de ces APC. Par ailleurs, dans le cadre du renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation, prévu le 29 décembre, quatre candidatures ont été enregistrées. Il s'agit de M. Tamadartaza Moussa du FFS, président de l'Assemblée populaire de wilaya, et de deux de ses vice-présidents de la coalition qui lui ont permis d'être intronisé à la tête de cette APW, à savoir Mme Ould Chikh Chérifa du FLN et de M. Zemirli Sid Ali du RND ainsi que de M. Racelma Ahmed, un élu indépendant. Avec les 276 élus dont dispose son parti, l'élu du FFS part avec un avantage certain sur les autres candidats, notamment ceux du FLN et du RND qui disposent chacun d'un portefeuille de voix respectivement de 150 et 117 élus mais, qui partent en rangs dispersés à moins que l'un d'eux se désiste en faveur de l'autre. Tout comme on ne connaît pas l'option que prendront les 136 élus indépendants ainsi que les 43 du MPA, les 19 du PT, les 12 du MEN et les 11 du RPR. La grande énigme de ces sénatoriales reste l'instruction que donnera le RCD à ses élus qui ont raflé 310 sièges dans les différentes assemblées. Il est à rappeler que le parti de Mohcen Belabbès a décidé de ne pas prendre part à ces joutes.