Onze formations politiques se sont constituées en front pour condamner l'attentat terroriste d'In Amenas et soutenir le président de la République dans sa démarche de lutte antiterroriste. C'est ce qu'a indiqué la déclaration politique rendue publique, hier, à l'issue d'une conférence de presse animée par M. Abderrahmane Akif, président du Mouvement national pour la nature et le développement (MNND), initiateur de cette union. Elle a pour principal objectif « la défense de la souveraineté nationale ». Le MNND, le Mouvement de la jeunesse et la démocratie, le Mouvement El infitah, le Front national des indépendants pour la concorde, le Front national démocratique, le Mouvement national El Amal, le Parti de l'Algérie verte pour le développement, le parti El Wafa pour le pays, le Front démocratique libre, le Parti national pour la solidarité et le développement et le Parti national algérien ont signé cette déclaration politique qui s'incline devant le courage dont a fait preuve l'Armée nationale populaire pour riposter à l'attaque terroriste de In Amenas. Ils soutiennent également à l'unanimité la décision du président de la République de combattre sans merci le terrorisme. A l'endroit de ceux qui veulent semer le doute en ce qui concerne la bonne foi et l'intégrité du chef de l'Etat, les 11 partis politiques rappellent à ce titre que le grand mérite revient à Bouteflika, notamment pour ce qui est de la réussite de la réconciliation nationale. « Ce projet est l'œuvre de cet homme aguerri ayant beaucoup donné pour ce pays », indique la même source, affirmant que la présence des forces étrangères sur les terres maliennes « a été fait en respect à certains principes qui ne menacent en rien la sécurité et la souveraineté de l'Algérie ». Pour ce qui est du survol de l'espace aérien algérien par les avions français, la déclaration indique que le chef de l'Etat ne prend pas de décisions irréfléchies surtout en termes de diplomatie qu'il maîtrise parfaitement bien. Au sujet de l'éventuelle révision de la Constitution, les 11 partis demandent au président de la République de mettre en place une commission nationale élargie à toutes les formations politiques, aux magistrats et aux personnalités du pays. Akif a confirmé lors de cette conférence, qui s'est déroulée en son siège à Bouchaoui, qu'« il est favorable à la prolongation du mandat présidentiel jusqu'à sept ans ».