Une élimination qui risque de remettre en cause tout le travail fait depuis une année par Vahid Halilhodzic. En ratant ses objectifs, à savoir une qualification au second tour, alors qu'il était question pour l'EN, avant de rallier le pays de Mandela, d'atteindre au moins les demi-finales, le staff technique se met dans une situation délicate.Un revers qui risque d'avoir raison du technicien Bosnien, après ce parcours chaotique dans ctte CAN. En effet, avec cette élimination précoce, le débat est relancé concernant l'avenir de ce dernier à la tête de la sélection nationale. Un avenir qui fera d'ailleurs l'objet d'une réunion qui regroupera, à la mi-février, Vahid Halilhodzic et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua. C'est ce qui a été en effet convenu entre les deux hommes à l'issue de la confrontation face au Togo, qui se sont donc fixé rendez-vous après la CAN pour aborder l'avenir de la sélection et notamment celui du Bosnien. Un avenir qui est désormais incertain, au vu des ratages des Verts dans cette CAN. Il est vrai qu'avant le départ des coéquipiers de Lahcen en Afrique du sud, Mohamed Raouraou avait renouvelé sa confiance à Halilhodzic, annonçant que ce dernier restera à la tête de la sélection jusqu'au terme de son contrat (juillet 2014), et ce quels que soient les résultats des Verts dans cette CAN. Cependant, la donne a désormais changé, avec cette humiliante et pire participation des Verts à une phase finale d'une CAN, le tout sous la pression des fans qui ont clairement signifié à Halilhodzic, à la fin du match face au Togo, leur souhait de le voir quitter les Verts.