• M. Djimdé Seydou, le président du bureau de la jeunesse du parti pour la renaissance nationale (Parena). « Nous avons soutenu sans réserve le peuple sahraoui depuis le début de sa lutte par le biais de l'Algérie. Nous le soutenons encore aujourd'hui et nous soutenons son droit à l'autodétermination », affirme M. Djimdé Seydou, le président du bureau de la jeunesse du parti pour la renaissance nationale (Parena) dans une conférence qu'il a animée au Centre des études stratégiques d'El Chaâb en compagnie de Mme Mama Coulibaly, secrétaire à la Promotion de la condition féminine. Invités par le comité national algérien pour la solidarité avec le peuple sahraoui, à l'occasion de la semaine de la fraternité et de la solidarité algéro-sahraouie qui s'étendra à Alger, jusqu'au 11 juillet, les deux responsables du Parena, un parti d'opposition au Mali qui pèse 5 députés et 500 élus dont 20 maires, qui étaient accompagnés par une forte délégation du parti (dix personnes) ont préféré ne pas intervenir sur le thème retenu initialement : la coopération dans le Sahel africain mais sur les relations de leur mouvement avec le peuple sahraoui et les moyens et les voies de les dynamiser. « Tous les peuples ont le droit de jouir de leurs libertés », dit-il avouant être à Alger pour mieux comprendre la cause du dernier peuple colonisé d'Afrique pour pouvoir mieux sensibiliser les masses au Mali. Il est vrai que dans les pays francophones, pour des raisons multiples, la cause sahraouie rencontre mille obstacles. « Sur les 33 pays africains qui ont reconnu la RASD, très peu sont francophones », fait remarquer M. Berkouk, le modérateur de la conférence et un des architectes de l'axe Alger-Abuja-Pretoria, un axe qui apporte tout son soutien à la RASD sur le continent africain. « Nous souhaitons élargir cet axe », lance M. Djimdé Seydou qui s'apprête à signer un protocole d'accord avec le comité que dirige M. Mehrez Lamari. « Il est malheureux de constater que le Maroc continue à ignorer qu'aucun pays ne reconnaît la marocanité du Sahara », dira Belayet, l'ex-ministre et actuel membre du bureau politique du FLN. En marge de la conférence à laquelle une délégation de Sahraouis des territoires occupés (El Ayoun, Smara et Dakhla) ont assisté, certains ont avoué leur crainte de subir des représailles dès leur retour chez eux. Nguia Haouaci et Hayat Reguibi ont été exclues du lycée dès l'objet de leur déplacement à Alger connu.