Sous le slogan «les étudiants et les jeunes du monde pour la décolonisation du Sahara Occidental», 120 cadres entre étudiants, cadres et jeunes sont rassemblés depuis, hier, au Centre international de la jeunesse de Sidi Fredj pour participer à l'université d'été. Au programme de cette manifestation qui sera clôturée le 25 juillet, des conférences et des formations seront dispensées pour les Sahraouis dans tous les domaines et notamment les secteurs qui concernent les affaires de l'autodétermination du peuple. Objectif, affirmera Moussa Selma membre du secrétariat national du Polisario et secrétaire général de la jeunesse sahraouie, «est de mettre fin à l'embargo des villes occupées avec la participation de l'élite de la jeunesse». L'autre objectif est «l'échange d'expérience dans le cadre de la résistance et la lutte ainsi que le rôle de la communication et les mouvements de jeunesse dans la libération des peuples». C'est le ministre chargé des villes occupées qui a donné le coup d'envoi de cette deuxième édition de l'université nationale de la jeunesse et des étudiants de la RASD. Dans son discours, il a mis l'accent sur le cachet particulier que revêt cette université qui se caractérise par la récente mort du chahid Mahfoud Ali Baiba, tout un symbole de lutte et de résistance. Quant au président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Elamari, il a indiqué que le message du chahid Mahfoud Ali Baiba se poursuit et que la position algérienne est connue et à cette occasion il a fait savoir que deux jeunes filles âgées de 19 ans ont été expulsées de l'école à El-Ayoun pour avoir exprimé leurs vœux de se rendre en Algérie pour participer à l'université d'été. Les autorités marocaines leur ont signifié qu'elles vont en Algérie pour étudier. A ce propos, le président du CNASPS les a informées que les portes des écoles algériennes leur sont ouvertes puisque le savoir n'a pas de frontières et ce sous les youyou et les slogans «O chahid repose-toi, nous continuerons la lutte ; Pas d'autres alternatives à part l'autodétermination ». Comme par le passé, a-t-il indiqué, l'Algérie a ouvert ses portes à tous les peuples opprimés pour recouvrer leurs droits les plus élémentaires. Le président de la délégation malienne, représentant le Parti pour la renaissance nationale du Mali (Parena), M. Sebou Djimdi a indiqué pour sa part que la jeunesse malienne soutient la lutte et le combat qui est une suite logique de l'œuvre de nos grands-pères et pères qui ont combattu hier le colonialisme et qui est le même combat qu'aujourd'hui pour libérer tout le continent africain. Concernant le parti Parena qui prône la démocratie et la liberté, sa présence ici à cette ouverture des travaux de la deuxième édition de l'université nationale de la jeunesse et des étudiants de la RASD signifie qu'à l'orée du troisième millénaire tous les jeunes peuples ont droit à la santé, à l'éducation et à la liberté.