Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a déploré, hier, l'attitude de la Fédération algérienne de handball (FAHB) qui n'a toujours pas fixé les dates de ses assemblées générales ordinaire et élective. « Je constate avec regret que la FAHB n'a pas encore fixé les dates de ses assemblées générales ordinaire et élective, sachant que la situation dans cette fédération est toujours déplorable, comme le témoigne son incapacité à relancer le championnat », a déclaré le ministre à la chaîne III de la radio nationale. Les fédérations sportives nationales tiennent, depuis quelques jours, leurs assemblées générales ordinaire et élective en vue du renouvellement de leurs bureaux exécutifs respectifs après l'expiration du cycle olympique. « Tout le monde connaît les problèmes qui persistent au niveau de la fédération de handball, entre autres, le refus de plusieurs clubs de la formule du championnat proposée, d'où cette situation d'impasse à laquelle nous assistons depuis plus d'une année », a poursuivi M. Tahmi. « En tant que pouvoirs publics, nous n'avons pas le droit de nous ingérer dans les affaires des fédérations. Tout le monde est au courant des problèmes qu'on avait rencontrés avec la fédération internationale de handball lorsque nous avions tenté de remettre de l'ordre au sein de la FAHB. Le président de cette dernière est allé même jusqu'à demander la suspension de cette instance sur le plan international », a rappelé le ministre de la tutelle. Cette autonomie dont bénéficie la FAHB (à l'instar des autres fédérations) ne devrait néanmoins pas contraindre le ministère à rester les bras croisés devant les menaces auxquelles est exposé le jeu à sept en Algérie, a assuré M. Tahmi, précisant que les responsables de cette instance sont sommés de tenir leurs assemblées ordinaire et élective dans les « délais impartis ». A rappeler que les élections du Comité olympique sont prévues pour mars prochain.