Pour le ministre de la Santé, polémiquer sur ce drame c'est rendre un mauvais service à tout le personnel de cette clinique « qui se démène comme il peut pour assurer une bonne prise en charge malgré la pression et la surcharge de travail qui pèsent sur lui avec plus de 10.000 parturientes qui accouchent annuellement dont 3.600 par césarienne dans cette structure ». M. Ziari ne manquera pas de relever que contrairement aux informations rapportées, « seules quatre cas de décès ont été enregistrés dans cette clinique et non six ». A ce propos, il fera remarquer que le risque zéro n'« existe pas dans cette spécialité et que la moyenne de décès enregistrée dans cette clinique est de loin inférieure à la moyenne nationale ». Toutefois, il a indiqué que « même si aucune plainte n'a été déposée auprès des instances juridiques, une enquête administrative a été diligentée pour déterminer les circonstances de ces décès mais aussi de leur périodicité en moins d'un mois ». Le ministre reconnaît néanmoins que la structure en question ne peut plus répondre à la forte demande avec uniquement 72 lits et qu'une nouvelle structure s'impose . « En attendant, il faudrait trouver des formules de partenariat à travers des conventions avec le secteur privé », a indiqué le ministre. Outre une nouvelle clinique de gynéco-obstétrique, le ministre soutient aussi que la wilaya de Tizi Ouzou mérite un nouveau CHU. Par ailleurs, le ministre s'est rendu à Draa-Ben-Khedda où il a visité le nouveau centre de cardio-pédiatrique de 80 lits extensibles dont l'ouverture est prévue pour l'été prochain. Mais aussi le chantier mitoyen de réalisation d'un centre régional anti-cancéreux de 140 lits. Il a également inauguré le centre spécialisé de pédo-psychatrique de Oued Aïssi dans la périphérie est de la capitale du Djurdjura pour la prise en charge des troubles chez l'enfant..