C'est un Aboubakr Mekhfi complètement offusqué que nous avons eu, hier, au téléphone pour nous donner son avis sur la dernière décision prises par le ministère de la Jeunesse et des Sports qui l'a déclaré inéligible lors de la prochaine assemblée générale élective de la FAK. Le patron de la Fédération algérienne de karaté (FAK), s'est dit très surpris par cette mesure d'autant que, justifie-t-il, « durant mon mandat olympique, le karaté algérien a réalisé des résultats très encourageants sur le plan international. Il ne faut pas oublier que nous avons récolté pas moins de sept médailles dans les différentes compétitions internationales auxquelles nous avions pris part et ce, toutes catégories confondues. Je suis vraiment très choqué. Je ne m'attendais guère à une telle mesure ». En plus, dira Mekhfi, « notre gestion au sein de la FAK est saine et ne souffre d'aucune irrégularité. J'en suis très convaincu et j'assume pleinement mes propos. Je suis même prêt à le prouver. Franchement, je ne comprends pas de quoi on m'accuse ? », s'est-il interrogé. Cela dit, Mekhfi, qui était candidat pour un second mandat, nous fera savoir qu'il songe à introduire un recours. Cette mesure a également touché les membres élus d'autres fédérations sportives, à l'instar de celles du judo, du tir aux armes sportives (FATS) et du volley-ball qui seront inéligibles lors des prochaines AG électives. Actuellement, le contrôle des fédérations sportives par l'inspection générale, diligentée par le MJS, se poursuit encore. Autrement dit, d'autres fédérations risquent de connaître le même sort. Ces mesures prises par le MJS, faut-il le rappeler, interviennent suite au rapport de l'inspection générale, basé sur l'article 13 bis, lequel stipule que le ministère de la Jeunesse et des Sports peut rendre inéligible tout membre qui a fait preuve de mauvaise gestion.
