Le successeur de Ali Benjamaâ est connu. Messaoud Mati a été élu hier à la tête de la fédération algérienne de judo lors de l'assemblée générale élective tenue à la salle des conférences de l'OCO. Marquée par une très bonne organisation, cette AGE a vu la présence de 55 membres de l'assemblée générale sur les 82. Donc, le quorum a été atteint. Candidat unique suite au rejet de la candidature de Abdelkrim Debiane pour liste incomplète, Mati a récolté 53 voix sur les 55 exprimées, sachant que 2 membres de l'AG ont voté contre. La composante du nouveau bureau fédéral compte 10 membres, en l'occurrence El-Hayen Hazmoun (Constantine), Zerki Karim (Oran), Khoudja Adel (Mila), Abtout Noureddine (Alger), Lefouf Khaled (Blida), Aïssa Boukraâ (Ghardaïa), Loumani Tahar (Mascara), Medkour Abdelkader (Saïda), Naïli Mohamed Nacer (Annaba), Abdelkader Laârabi (Bouira). Quatre suppléants sont également inclus dans la liste de M. Mati. Très ému, le nouveau responsable de la FAJ nous a fait savoir qu'il est venu avec un esprit de fédérateur pour remettre la discipline sur les rails. « Je remercie les membres de l'AG pour leur confiance. Je suis déterminé pour réussir mon mandat. Je lance un appel pour que toute la famille du judo soit unie et évite les luttes intestines ». Questionné sur les grandes lignes de son programme, Mati a indiqué que sa priorité est de bien gérer cette période, qui coïncide avec plusieurs compétitions internationales. « Il faut préparer nos équipes nationales pour les échéances de ce premier semestre. On va essayer de mettre tous les mécanismes pour relancer la formation et aussi massifier la pratique du judo au niveau national ». A propos des champions olympiques, dont Soraya Haddad, qui n'a toujours pas repris depuis les jeux Olympiques 2012, Mati a souligné qu'il va se pencher sur ces cas. « Juste après les JO 2012, j'ai discuté avec Haddad. Elle se consacre pour le moment à ses études. Je vais me réunir avec ces champions prochainement. Je vais prendre en considération toutes leurs doléances ». Pour ce qui est des différents staffs techniques, le successeur de Ali Bendjamaâ a estimé qu'il est encore trop tôt de parler de leur avenir. « Je n'ai pas pris de décision. Mais, je n'écarte pas l'éventualité qu'il y ait des changements dans plusieurs postes. Je ne suis pas contre la stabilité. Cependant, s'il faut injecter du sang neuf je le ferai sans hésitation », a-t-il conclu.