L'Algérie participe avec 18 films à la 19e édition du festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, prévue du 23 au 30 mars 2013. Cette même manifestation célébrera 50 ans de cinéma algérien. Le film algérien est marqué par la participation de 9 films (longs métrages) entre autres « L'Opium et le Bâton » de Ahmed Rachedi, « Tahia ya Didou » de Mohamed Zinet, « Le Moulin de Monsieur Fabre » d'Ahmed Rachedi, « Gabbla, Inland de Tariq Teguia ». Dans le court métrage, 8 films ont été sélectionnés, dont « la Voix du peuple » de Djamel Chanderli, Mohammed Lakhdar Hamina, « Orange » de Mouzahem Yahia, « On ne mourra pas » d'Amal Kateb. Selon le préprogramme de cette édition, le festival fêtera également le cinéma portugais, et rendra hommage à quatre figures du cinéma méditerranéen. Sont prévus également un colloque sur la coproduction cinématographique dans la région méditerranéenne, « une journée du scénario », une rencontre avec un grand scénariste et des tables rondes sur « le cinéma et l'histoire des Mauresques : autres points de vue » et « Le roman marocain et le cinéma ». A l'instar des précédentes éditions, plusieurs longs et courts-métrages seront projetés, incarnant la richesse culturelle et cinématographique d'une Méditerranée plurielle et ouverte. Pour rappel, la 18e édition du festival (24-31 mars 2012) a vu la participation de 40 films de 17 pays méditerranéens dont « Normal » de Merzak Allouache dans la catégorie du « long-métrage » et du documentaire « Le cinéma algérien, un nouveau souffle » de Mounia Meddour. Créé en 1985 par un groupe de cinéphiles réunis dans l'association des amis du cinéma de Tétouan, le festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan s'est fixé pour objectif la promotion et la mise en valeur des cinématographies des pays du bassin méditerranéen. Le festival de Tétouan est l'un des quatre rendez-vous annuels du cinéma au Maroc, avec le festival international du film de Marrakech (FIFM), le festival du court-métrage méditerranéen de Tanger et le festival du cinéma féminin de Salé. Les professionnels du cinéma, des cinéphiles amis de ce festival affirment au téléphone. « Nous nous engageons à faire de cette édition un succès retentissant. Nous avons préparé sereinement cette édition dans le calme absolu. Le rythme d'évolution très rapide et l'ampleur grandissante de la manifestation nécessitent davantage de moyens humains, matériels et financiers. Bien mieux, il s'est sensiblement structuré avec un nouvel encadrement. Aujourd'hui, cet événement cinématographique est rentré par la grande porte de l'officialisation des grands faits culturels et artistiques nationaux. Le festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan est maintenant intégré au monde des festivals culturels au Maroc. »