La condamnation à la « peine capitale » de façon « exceptionnelle » à l'encontre des kidnappeurs et tueurs d'enfants a été préconisée, hier à Alger, par le président de la Commission nationale de promotion et de protection des droits de l'homme (CNPPDH), Me Farouk Ksentini. « Je suis pour l'abolition de la peine de mort sauf dans certains crimes tels que les enlèvements d'enfants suivis d'assassinat. Elle doit être prononcée contre leurs auteurs de façon exceptionnelle », a plaidé Me Ksentini lors de l'émission « Nikach El Ousboue » (Débat de la semaine) de la Chaîne I de la Radio nationale. Il a expliqué, dans le même cadre, que le juge est la seule personne habilitée à décider d'infliger cette sanction capitale, tout en insistant sur la nécessité de respecter la présomption d'innocence des suspects jusqu'à leur condamnation définitive. « La question de la peine de mort ne peut être laissée à l'opinion publique, car il revient à la justice, et à elle seule, de décider de son application ou pas », a-t-il soutenu.