la condamnation à la "peine capitale" de façon "exceptionnelle" à l'encontre des kidnappeurs et tueurs d'enfants a été préconisée samedi à Alger par le président de la Commission nationale de promotion et de protection des droits de l'homme (CNPPDH), Me Farouk Ksentini "Je suis pour l'abolition de la peine de mort sauf dans certains crimes tels que les enlèvements d'enfants suivis d'assassinats. Elle doit être prononcée à leurs encontre de façon exceptionnelle", a plaidé Me Ksentini lors d'une émission "Nikach El Ousboue" (Débat de la semaine) de la Chaîne I de la Radio nationale. Il a expliqué, dans le même cadre, que le juge est la seule personne habilitée à décider d'infliger cette sanction capitale, tout en insistant sur la nécessité de respecter la présomption d'innocence des suspects jusqu'à leurs condamnations définitives. "La question de la peine de mort ne peut être laissée à l'opinion publique, car il revient à la justice et à elle seule de décider de son application ou pas", a-t-il soutenu. Deux enfants, Haroun, 10 ans et Brahim, 9 ans, ont été assassinés et affreusement mutilés à Constantine il y a quelques jours. Une autre petite fille de 6 ans a été retrouvée morte durant la même période à Tlemcen.