« D'ici à 2014 ou au maximum 2015, l'Algérie ne sera plus dépendante en matière de radiothérapie ni de chimiothérapie de pointe pour prendre en charge ses malades ». C'est ce qu'a indiqué, hier, à Alger, le SG du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en marge de l'ouverture de la 4e édition du Salon international du médicament générique « ALGeneric », qui se tient au Palais des expositions des Pins maritimes. Il a estimé qu'avec l'ouverture prochaine des centres anti-cancer dans les wilayas de Sétif, Batna et Annaba, le problème de lenteur des rendez-vous sera résolu. « Les malades atteints de cancer veulent tous se soigner à Alger, alors qu'il existe d'éminents médecins spécialistes à travers le territoire national », indique-t-il. Pour sa part, le directeur général du Laboratoire algérien de contrôle des produits pharmaceutiques (LACPPH), le Pr. Mohamed Bouslimani Mansouri, a défendu les médicaments génériques. « Le problème ne se pose pas au niveau de la qualité, mais plutôt dans la probation », a-t-il précisé. Selon ses propos, il faut expliquer aux malades et à la population les qualités de ces produits. Il assure que le LACPPH respecte la réglementation internationale de contrôle tracée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « Le laboratoire a su s'imposer au niveau mondial dans le contrôle des produits pharmaceutiques et la lutte contre les médicaments contrefaits dont le marché algérien du médicament est exempt », a assuré le Pr. Mansouri. Cette 4e édition « ALGeneric », organisée sur le thème « Le générique, d'un défi à l'autre », accueille 80 exposants. Durant quatre jours, le Salon offrira un espace de rencontres entre les professionnels activant dans le domaine du médicament générique.