La décision de gracier les 11 ressortissants algériens détenus en Irak relève « uniquement » des prérogatives du président irakien, a indiqué, hier à Alger, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Cette grâce « nécessite certaines procédures officielles de la part des autorités algériennes », a précisé M. Belani dans une déclaration à la presse en marge d'une manifestation sur les 50 ans de la diplomatiealgérienne. Le porte-parole a ajouté qu'une demande officielle de la part des autorités algériennes « doit être formulée, en ce sens, à l'adresse de leurs homologues irakiennes ». Une délégation algérienne s'est rendue récemment en Irak pour s'enquérir de l'état des Algériens détenus dans ce pays. Cette délégation a eu des entretiens « constructifs » avec les autorités irakiennes et a pu rendre visite aux 11 ressortissants détenus dans les prisons de Baghdad, Nassirya et Suleïmanya, avait précisé M. Belani dans une déclaration à l'APS. Concernant l'enfant algérien détenu au centre de protection de l'enfance à Agadir (Maroc) depuis le 11 février dernier et accusé d'« agression sexuelle », M. Belani a indiqué que « nous restons raisonnablement optimistes » quant à une « issue heureuse » de cette affaire.