Les participants à un colloque national sur l'enseignement de la langue arabe en Algérie de 1962 à 2012 ont insisté, lundi dernier à Mostaganem, sur l'adaptation des méthodes de son enseignement aux nouveaux programmes et sa consécration d'une manière correcte. Cette rencontre, à laquelle prennent part des enseignants universitaires du pays, a programmé trois ateliers traitant de l'évaluation de l'enseignement de la langue arabe à l'école algérienne, des perspectives d'enseignement de la langue arabe et de l'impact des réformes éducatives sur la vie sociale. Les travaux de ce colloque se sont poursuivis hier par d'autres communications traitant, entre autres, de la didactique du texte littéraire entre disparités des méthodologies et de la didactique de la langue arabe dans l'outil informatique entre réalité et espoir. L'accent a été mis, lors de cette rencontre de deux jours organisée par la faculté des lettres et des arts de l'université « Abdelhamid Ibn Badis » en collaboration avec le laboratoire des études linguistiques et littéraires d'Alger, sur l'importance de la formation et du recyclage de l'enseignant sur les plans cognitif, moral, éducatif et social et les méthodes d'enseignement. « L'enseignant est un intermédiaire dans le transfert du savoir et des valeurs morales et culturelles aux élèves et constitue un élément dans la concrétisation de la réforme du système éducatif entamée en 2003 », a-t-on souligné dans ce sens. Le professeur Bouayad Debbagh Mohamed de l'université d'Alger a mis l'accent sur l'importance à accorder aux ressources humaines à travers des sessions de recyclage, de perfectionnement et de formation pour s'adapter à la didactique et programmes modernes, faisant remarquer qu'« un demi million d'enseignants des trois paliers scolaires en Algérie nécessitent une formation et un recyclage ». Le secteur de l'Education déplore un manque de structures de formation après avoir céder 36 instituts technologiques au secteur de l'Enseignement supérieur, a-t-il ajouté. L'universitaire d'Oran, le Dr Ahmed Azzouz, a proposé, pour sa part, l'élaboration d'une étude d'évaluation objective du programme d'enseignement de la langue arabe en Algérie avec le concours d'entreprises médiatiques audiovisuelles et d'établissements culturels pour « l'instauration d'une la-Ouzou, a insisté, quant à lui, sur l'intérêt à accorder à la pédagogie dans l'enseignement de la langue arabe, et à contribuer à l'élaboration d'un nouveau répertoire linguistique.