Fait nouveau, dans le rapport qu'il compte présenter dans les prochains jours devant le Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, évoque les cas de violations des droits de l'Homme des Sahraouis par les autorités marocaines, les conditions du procès des 24 prisonniers civils sahraouis de Gdeim Izik, le rapport de février dernier du Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, M. Juan Mendez, sur les cas de torture et les mauvais traitements pratiqués sur les Sahraouis et celui de l'organisation américaine RF Kennedy center. « Compte tenu des rapports réguliers sur les violations des droits de l'Homme, la nécessité d'une surveillance indépendante, impartiale, globale et soutenue de la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental devient de plus en plus urgente », dit-il avant de demander au Conseil de sécurité de proroger le mandat de la Minurso au 30 avril 2014 avec un renforcement de ses effectifs. Autre fait nouveau, Ban reconnaît que « les difficultés » rencontrées, ces derniers temps, par les deux parties (Front Polisario et Maroc) entravent les progrès vers « une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental ». « Il est temps d'aller vers cette solution avec le soutien de la communauté internationale », dit-il, avant de mettre en garde les Sahraouis et les Marocains contre la « montée de l'instabilité et de l'insécurité au sein et autour du Sahel » qui « requiert une solution urgente de ce conflit qui dure depuis longtemps ». « Tous les gouvernements consultés ont soulevé de sérieuses inquiétudes concernant les retombées liées aux combats au Mali dans les pays voisins », précise Ban Ki-moon.