L'Instance de consultations sur les réformes politiques a poursuivi, hier, ses travaux. Abdelkader Bensalah et ses deux assistants, Mohamed Ali Boughazi et Mohamed Touati ont reçu, en effet, le secrétaire général du Mouvement de l'entente nationale (MEN), Ali Boukhazna, et la présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD), Mahdjoubi Chalabia. L'Instance de consultations sur les réformes politiques a poursuivi, hier, ses travaux. Abdelkader Bensalah et ses deux assistants, Mohamed Ali Boughazi et Mohamed Touati ont reçu, en effet, le secrétaire général du Mouvement de l'entente nationale (MEN), Ali Boukhazna, et la présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD), Mahdjoubi Chalabia. Dans une déclaration à la presse au sortir de l'audience le président du MEN, Ali Boukhazna, a estimé avoir surtout mis l'accent sur l'information et la communication pour que s'affirme une « opinion publique nationale imprégnée des valeurs de fraternité, de tolérance, d'entente et de réconciliation ». Expliquant davantage son idée il dira qu' « s'agit là de gages de réussite des réformes et des consultations qui ont été initiées avec la classe politique et la société civile ». Ali Boukhazna, qui n'a pas manqué de qualifier ces consultations de « bond qualitatif dans le dialogue national » a aussi indiqué que son mouvement a beaucoup insisté sur l'impératif de l'amendement de la Constitution, les lois électorale et sur les partis politiques. A propos du processus démocratique le premier responsable du MEN, qui a estimé que la réussite des réformes est tributaire de l'entente et de la concorde au sein de la société algérienne, dira que ces réformes doivent être fondées sur « l'indépendance de la justice, des élections libres et honnêtes pour une réelle représentativité du peuple dans les institutions élues du pays et un gouvernement à l'écoute des citoyens et en mesure de concrétiser leurs préoccupations et aspirations ». Par ailleurs il a proposé le changement de la nature du Conseil de la nation puisqu'il a plaidé en faveur de sa transformation en « conseil de sages » qui serait un garde-fou pour éviter « d'éventuels dérapages ». Mahdjoubi Chalabia, a suggéré, de son coté, la mise en place d'une commission désignée par le président de la République pour plancher sur les amendements à apporter à la Constitution. « Cette commission devrait comprendre en son sein des compétences et les représentants des partis politiques » a-t-elle soulignée dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec les membres de l'Instance de consultations sur les réeformes. La présidente du MJD s'est prononcée ouvertement en faveur d'un système politique parlementaire et non présidentiel. « Ce système est le mieux indiqué pour l'Algérie car il peut favoriser l'instauration d'une véritable démocratie dans le pays. A l'opposé de Boukhazna, Chalabia Mahdjoubi a appelé à la « dissolution » du Conseil de la nation puisqu'il est devenu juste « une chambre d'enregistrement ». Continuant à donner plus de détails sur les propositions de son parti elle dira que le MJD est favorable à la limitation des mandats. Dans ce cadre elle a plaidé pour « un seul mandat renouvelable une fois ». De plus elle a indiqué que les amendements qui seront introduits dans les lois électorale et sur les partis doivent impérativement conforter les institutions et consacrer le principe de la séparation des pouvoirs qui, a-t-elle précisé, est le « socle » d'une république démocratique pérenne. Après avoir appelé à l'indépendance de la justice, la promotion de la participation de la femme à la vie politique, tout en se prononçant contre le système des quotas, la création d'un haut conseil de l'audiovisuel, elle a ensuite proposé, lors des prochaines législatives prévues au printemps 2012, un mode électoral uninominal à deux tours, afin d'éviter l'élimination des partis politiques n'ayant pas obtenu 5% des suffrages. Enfin la présidente du MJD a estimé que le FLN devrait être « un patrimoine national appartenant à tout le peuple algérien », et que « nul ne doit s'arroger le droit de l'exploiter à des fins politiques, au même titre que les autres constantes nationales ». Dans une déclaration à la presse au sortir de l'audience le président du MEN, Ali Boukhazna, a estimé avoir surtout mis l'accent sur l'information et la communication pour que s'affirme une « opinion publique nationale imprégnée des valeurs de fraternité, de tolérance, d'entente et de réconciliation ». Expliquant davantage son idée il dira qu' « s'agit là de gages de réussite des réformes et des consultations qui ont été initiées avec la classe politique et la société civile ». Ali Boukhazna, qui n'a pas manqué de qualifier ces consultations de « bond qualitatif dans le dialogue national » a aussi indiqué que son mouvement a beaucoup insisté sur l'impératif de l'amendement de la Constitution, les lois électorale et sur les partis politiques. A propos du processus démocratique le premier responsable du MEN, qui a estimé que la réussite des réformes est tributaire de l'entente et de la concorde au sein de la société algérienne, dira que ces réformes doivent être fondées sur « l'indépendance de la justice, des élections libres et honnêtes pour une réelle représentativité du peuple dans les institutions élues du pays et un gouvernement à l'écoute des citoyens et en mesure de concrétiser leurs préoccupations et aspirations ». Par ailleurs il a proposé le changement de la nature du Conseil de la nation puisqu'il a plaidé en faveur de sa transformation en « conseil de sages » qui serait un garde-fou pour éviter « d'éventuels dérapages ». Mahdjoubi Chalabia, a suggéré, de son coté, la mise en place d'une commission désignée par le président de la République pour plancher sur les amendements à apporter à la Constitution. « Cette commission devrait comprendre en son sein des compétences et les représentants des partis politiques » a-t-elle soulignée dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec les membres de l'Instance de consultations sur les réeformes. La présidente du MJD s'est prononcée ouvertement en faveur d'un système politique parlementaire et non présidentiel. « Ce système est le mieux indiqué pour l'Algérie car il peut favoriser l'instauration d'une véritable démocratie dans le pays. A l'opposé de Boukhazna, Chalabia Mahdjoubi a appelé à la « dissolution » du Conseil de la nation puisqu'il est devenu juste « une chambre d'enregistrement ». Continuant à donner plus de détails sur les propositions de son parti elle dira que le MJD est favorable à la limitation des mandats. Dans ce cadre elle a plaidé pour « un seul mandat renouvelable une fois ». De plus elle a indiqué que les amendements qui seront introduits dans les lois électorale et sur les partis doivent impérativement conforter les institutions et consacrer le principe de la séparation des pouvoirs qui, a-t-elle précisé, est le « socle » d'une république démocratique pérenne. Après avoir appelé à l'indépendance de la justice, la promotion de la participation de la femme à la vie politique, tout en se prononçant contre le système des quotas, la création d'un haut conseil de l'audiovisuel, elle a ensuite proposé, lors des prochaines législatives prévues au printemps 2012, un mode électoral uninominal à deux tours, afin d'éviter l'élimination des partis politiques n'ayant pas obtenu 5% des suffrages. Enfin la présidente du MJD a estimé que le FLN devrait être « un patrimoine national appartenant à tout le peuple algérien », et que « nul ne doit s'arroger le droit de l'exploiter à des fins politiques, au même titre que les autres constantes nationales ».