Selon le rapport de la commission du commerce, malgré les moyens engagés en matière de lutte contre la prolifération des marchés informels, 7.205 vendeurs à la sauvette continuent de commercialiser 50.382 sortes de produits alimentaires quotidiennement. Ces produits, qui parviennent essentiellement de la contrebande, sont exposés sur les trottoirs dans des conditions d'hygiène déplorables et nuisibles à la santé publique. Dans ce contexte, il a été rappelé qu'entre 2004 et 2009, plusieurs structures commerciales ont été réalisées. Cette action a été suivie par l'intensification des contrôles des prix pour atténuer un tant soit peut l'inflation qui caractérise les différents produits de large consommation, particulièrement durant le mois de Ramadhan. L'autre problème soulevé par la même commission est celui des marchés de gros. Il s'avère que le souk de gros des Eucalyptus n'est plus en mesure de répondre aux besoins des citoyens. Pour cela, la wilaya d'Alger avait débloqué, dans le cadre du programme quinquennal précédent, une enveloppe financière de 150 millions DA pour l'approvisionnement et l'entretien. Même cas de figure au marché de gros de Semmar où la majorité des vendeurs n'ont pas de registre du commerce leur permettant d'exercer de façon légale. Pire encore, quand on sait que les marchés de Bab Ezzouar, El Hamiz, Semar et Jolie-Vue (Kouba), sont classés « zone industrielle », alors qu'ils ne figurent pas dans le décret 111-12 datant du 6 mars 2012, relatif à la réorganisation des espaces commerciaux. Face à cette situation, les élus locaux, notamment les représentants de la direction générale du commerce, ont proposé l'installation d'une commission spécialisée pour l'application des sanctions contre les fraudeurs, le suivi de la réalisation des projets jusqu'à leur livraison comme l'abattoir de Baba Ali, et ce, dans les délais convenus ainsi que la réhabilitation de ceux déjà existants. Ils ont également appuyé la relance de l'opération de 100 locaux par commune en faveur des jeunes. Aussi, dans le cadre des objectifs 2013/2017, les mêmes responsables ont-ils recommandé la mise en place d'un programme d'intervention permanent pour l'affichage des prix et le suivi de leur évolution, la saisie des produits alimentaires introduits illégalement et l'intensification des contrôles pour le respect des prix réglementaires. Pour rappel, la commission du commerce de la wilaya d'Alger a fait état de l'existence de 370 supérettes dans Alger. Un chiffre qui représente 70% des espaces commerciaux, suivi de12 abattoirs de viandes rouges et 60 abattoirs de volaille. Un total de 197 531 magasins a été recensé lors du dernier programme quinquennal. 30 455 ont fait l'objet de poursuite judiciaire alors que 202,820 tonnes de différents produits ont été saisis. Sur un autre chapitre, les représentants de la commission des affaires religieuses de la wilaya d'Alger s'est, quant à elle, félicitée des dernières réalisations lors du dernier programme quinquennal et a souhaité, dans ce sens, la poursuite de ces démarches pour l'amélioration et le développement de la « cité ». Le bilan de cette institution a fait ressortir l'existence de 588 mosquées à Alger et 276 écoles coraniques. Dans le cadre du programme de la zakat, il s'avère que 30.223 familles nécessiteuses ont bénéficié directement de cette offrande durant les trois dernières années. Au total, 63 millions DA ont été alloués par la wilaya d'Alger pour l'entretien et la réhabilitation des mosquées. Les élus locaux projettent, pour l'exercice 2013/2017, la réalisation d'une nouvelle direction des affaires religieuses, l'édification d'un nouveau centre commercial à El Mohammedia et le lancement d'un programme de construction de logements et locaux à Sidi Yahia.