Unique est l'histoire du Mouloudia d'Alger dans la compétition la plus populaire du pays. En effet, il est le seul club à n'avoir jamais perdu une finale. Charmée, Dame coupe a toujours ouvert ses bras au Doyen, dont quatre fois aux dépens du voisin usmiste. De quoi faire rêver les supporters de l'équipe. La belle et savoureuse histoire des Vert et Rouge avec la compétition a débuté en 1971. Plus exactement, un certain 13 juin lorsque le grand Mouloudia des Kaoua, Zenir, Bachta et Betrouni avait rendez-vous avec sa première finale contre l'USM Alger. Le Doyen des clubs algériens l'avait emporté, au stade du 20-Août-55, 2 à 0, buts signés Bachi et Betrouni. Le MCA récidivra, deux années plus tard, contre cette même USMA. Il s'imposa, en effet, le 16 juin 1973 au temple du 5-Juillet, 4 buts à 2 (après prolongations). Les buteurs furent Bachi, Kaoua, Bousri et Betrouni. Trois années plus tard, (19 juin 1976), toujours au 5-Juillet, les Mouloudéens enchaînaient une troisième consécration, cette fois-ci, contre le MOC. Bellemou et Bencheïkh offraient ainsi le titre au Doyen (2-0). Ce dernier renouvelle l'exploit, le 20 mai 1983 au 5-Juillet, contre l'ASM Oran, dans une finale qui restera à jamais gravée dans la mémoire collective de l'Algérie du football. Sous la houlette d'un Bencheïkh des grands jours, les Algérois s'imposèrent 4 buts à 3. Bencheïkh, Bellemou et Bousri (par deux fois) furent les heureux goléadors. Puis, le MCA plongera dans une certaine léthargie, ne renouant avec la finale que 23 ans après, et ce, contre l'USM Alger. Les supporters algérois quittaient le stade en fête puisque leur équipe favorite venait de l'emporter 2 buts à 1 avec une nouvelle génération de joueurs, à l'instar des Deham (auteur d'un doublé), Bouacida, Coulibaly, Abdouni, Bouguèche et Hadjadj. L'année d'après (2007), le MCA rééditait l'exploit contre cette même USMA (1-0), but signé Hadjadj. Le Mouloudia est appelé, cette année, à disputer la septième finale de son histoire. Et pour la cinquième fois, l'adversaire sera le club de Soustara. Babouche et Bouguèche sont les seuls rescapés de ces deux finales. Auront-ils l'honneur de brandir la septième couronne du Mouloudia ? Le beau parcours réalisé le laisse penser. D'autant plus que le Doyen avait disposé de gros bras de l'élite, comme la JSK, le CSC et l'ESS. Un vrai parcours de champion.