Le président du Rassemblement de l'espoir de l'Algérie (Tadjamoue Amel Al-Djazaïr-TAJ), Amar Ghoul, a dénoncé, hier, les propos du chef du parti marocain El Istiqlal, concernant la revendication d'une partie du territoire national. « Nous n'accepterons jamais, même sur le ton de la plaisanterie, de porter atteinte à l'intangibilité de nos frontières, l'intégrité de notre territoire et l'unité de notre nation. Aucun Algérien ne peut accepter des propos pareils, malheureusement venant d'un parti d'un pays frère », a-t-il déclaré à Tipasa lors de la rencontre nationale des avocats, défenseurs des droits de l'Homme et juristes, organisée par son parti. Pour lui, cette provocation est une pure diversion pour éluder les difficultés internes auxquelles fait face le Maroc, mais, surtout, pour détourner l'attention de la communauté internationale sur les graves violations des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés. A propos de la rencontre d'hier, Amar Ghoul a annoncé la création d'un conseil national des défenseurs des droits de l'Homme et de juristes. Cet espace de concertation, qui réunira le maximum d'universitaires et de juristes, ouvert à toutes les compétences, aura pour mission de débattre des questions ayant trait au Droit. Ses membres sont aussi appelés à formuler des propositions en ce sens. La rencontre d'hier a été également une occasion pour TAJ d'honorer la corporation journalistique de Tipasa dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la presse. « Des avancées remarquables ont été enregistrées dans les domaines des libertés d'expression et de la presse, dans le sillage des réformes engagées. Cela devrait nous encourager à aller de l'avant pour préserver et consolider ces libertés. Toutefois, cette liberté d'expression devrait être accompagnée par la vérité et la crédibilité », dira-t-il. Concernant la révision de la Constitution, Amar Ghoul a fait savoir que son parti a créé une commission pour débattre de la question. « Nous souhaitons que la future Constitution comblera les lacunes de l'actuelle loi fondamentale et consolidera les libertés et droits qui y sont consacrés », a indiqué M. Ghoul.