Le Conseil de sécurité des Nations unies a salué les mesures prises par le président soudanais et son homologue du Soudan Sud après l'incident de samedi dernier qui a causé la mort, dans la région frontalière d'Abyei, du chef de la tribu Dinka Ngok à laquelle appartiennent la majeure partie des hauts responsables politiques et militaires à Juba dont le président, Salva Kiir. Dans une déclaration unanime, les pays membres du Conseil ont indiqué apprécier les mesures prises rapidement par les deux présidents pour apaiser la tension. Ils ont aussi « salué l'annonce par le gouvernement soudanais d'une enquête urgente, complète, transparente et équitable » sur cette attaque et la volonté affichée par Khartoum de poursuivre en justice les responsables. Les « 15 » ont aussi demandé à « toutes les parties de faire preuve d'un maximum de retenue et de coopérer totalement » avec la Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abyei. Il est « essentiel d'appliquer d'urgence et complètement les accords conclus » entre les deux Soudans et de travailler à résoudre les questions en suspens, dont le statut final de la région revendiquée par les deux pays, ajoute la déclaration. Le président Omar al-Bachir a appelé son homologue sud-soudanais qui a pris cet appel en considération. Des membres de la tribu rivale arabophone des Misseriya seraient impliqués dans l'attaque qui a également coûté la vie à un Casque bleu.